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Manoeuvres conjointes entre les États-Unis et la République de Corée à Pocheon, en République de Corée, le 26 avril 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
«Nous avons une situation que nous ne pouvons laisser se prolonger». Donald Trump s'est exprimé sur le dossier du nucléaire nord-coréen dimanche 30 avril, qualifiant au passage Kim Jong-un de «petit malin».
Au 100e jour de sa présidence, le président américain a redit vouloir s'appuyer sur le levier chinois, Pékin étant de très loin le premier partenaire économique et le régime le plus proche de celui de Pyongyang. Selon Donald Trump, le président chinois Xi Jinping «s'emploie à tenter de résoudre ce très gros problème, qui est aussi celui de la Chine».
Si la République populaire démocratique de Corée (RPDC) effectue un nouvel essai nucléaire, «je ne serai pas content», a-t-il ajouté. «Et je peux également vous dire, je ne crois pas non plus que le président de la Chine, qui est un homme très respecté, sera content».
Interrogé par CBS News pour savoir si «pas content» pouvait signifier «une action militaire», M. Trump a répondu : «Je ne sais pas. Je veux dire, nous verrons».
Peu importe, a-t-il précisé, que l'énergie employée à résoudre le problème nord-coréen se fasse au détriment du bras de fer commercial qu'il a promis d'avoir avec le géant économique asiatique qu'est la Chine.
Millions de morts
«Franchement, je pense que la Corée du Nord est peut-être plus importante que le commerce. Le commerce est très important. Mais comparé à une guerre totale avec potentiellement des millions de morts, je dirais que le commerce passe après», a assuré M. Trump.
Sans résultat apparent jusqu'à maintenant : la RPDC a procédé samedi 29 avril à un tir de missile balistique, tir soldé par un échec, en riposte apparente à un appel solennel des États-Unis à l'ONU à renforcer les sanctions internationales contre Pyongyang. M. Trump a refusé de dire dimanche 1er mai si ce tir avait raté en raison d'une manœuvre de sabotage américaine, une éventualité débattue dans la presse.
Depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), qui s'est achevée par un armistice et non par un accord de paix, Pyongyang assure avoir besoin de l'arme nucléaire pour se protéger d'une possible invasion américaine.
AFP/VNA/CVN