>>Le centenaire du Parti communiste français, une fête dans le cœur des Vietnamiens.
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, le 10 juin 2020 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette candidature est, "à mon sens, le chemin pour remobiliser un électorat déçu, abstentionniste, pour faire reculer les droites, l'extrême droite et leur idées nauséabondes", avait affirmé M. Roussel, dans une lettre adressée aux militants.
"Tout est fait pour installer dans les esprits le duel du second tour de cette élection (ndlr, Emmanuel Macron contre Marine Le Pen), sans connaître l'ensemble des candidats du 1er tour, leurs programmes, sans jamais évoquer les législatives. Refusons ce piège", a insisté le numéro un communiste, élu à cette fonction en 2018 sur la promesse que le PCF aurait un candidat en 2022.
La candidature de M. Roussel sera formellement proposée aux "près de 50.000 militants à jour de cotisation", lors d'une "conférence nationale" d'un millier de délégués, les 10 et 11 avril prochain. Puis, les militants voteront le 9 mai pour dire si oui ou non ils veulent d'une candidature communiste en la personne de M. Roussel. Deux autres communistes se sont également portés candidats à la candidature: Emmanuel Dang Tran (militant à Paris XVe) et Grégoire Munck (Val-de-Marne).
Lors des deux précédentes présidentielles, en 2012 et 2017, le PCF avait soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, à nouveau candidat en 2022. La rivalité entre les deux hommes s'était concrétisée ces derniers jours dans les difficiles négociations pour les régionales dans les Hauts-de-France, M. Roussel, également député du Nord, réclamant la tête de liste pour la région.
Finalement, un accord y a été trouvé entre les quatre grandes formations de gauche (EELV, PCF, LFI et PS), tous ayant décidé de se ranger derrière la députée européenne écologiste Karima Delli.
AFP/VNA/CVN