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Myanmar : l'ONU condamne les violences, la Chine appelle à la "désescalade"

La pression internationale s'accroît sur la junte militaire birmane : le Conseil de sécurité de l'ONU a "fermement" condamné mercredi 10 mars les violences contre les manifestants anti-coup d'État, la Chine a appelé à la "désescalade" et au "dialogue", et les États-Unis ont adopté des sanctions contre des proches du pouvoir.

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Une barricade en feu à Rangoun, au Myanmar, le 10 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Dans sa déclaration adoptée à l'unanimité des 15 membres, donc également par la Chine et la Russie, des alliées traditionnelles des généraux birmans, l'organe exécutif des Nations unies s'en est pris de manière inédite à l'armée qu'il appelle à "faire preuve de la plus grande retenue".

Dénonçant les agissements violents des forces de sécurité "contre des manifestants pacifiques, incluant des femmes, des jeunes et des enfants", le Conseil demande aux parties de "chercher une solution pacifique" à la crise provoquée par le coup d'État du 1er février, dans ce texte rédigé par le Royaume-Uni.

Il réclame en outre "la libération immédiate de toutes les personnes détenues arbitrairement", sans toutefois mentionner la possibilité de sanctions internationales.

"Il est maintenant temps de procéder à la désescalade" et "il est temps de dialoguer", a souligné l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun, dans un communiqué, en affirmant que "la Chine avait participé à la négociation" organisée pendant six jours par le Royaume-Uni au sein du Conseil de sécurité pour cette déclaration "d'une manière constructive".

"Il est important que les membres du Conseil parlent d'une seule voix. Nous espérons que le message du Conseil sera de nature à améliorer la situation en Myanmar", a insisté le diplomate chinois.

Les États-Unis sont également intervenus, en adoptant des sanctions contre deux enfants adultes du dirigeant de la junte qui s'est emparé du pouvoir, Min Aung Hlaing.

Des policiers et des soldats ont été déployés en nombre mercredi 10 mars autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de Rangoun, la capitale économique.

AFP/VNA/CVN

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