>>Brésil : nouvelle démission d'un ministre liée au scandale Petrobras
La présidente brésilienne Dilma Rousseff, actuellement suspendue du pouvoir, négocie un pacte politique pour échapper à une destitution et est favorable à de nouvelles élections, a-t-elle confié mardi 14 juin dans un entretien avec des médias étrangers. "S'il faut de nouvelles élections, j'y serai toujours favorable. Il faut juste considérer une chose : il n'y aura pas de démocratie si mon mandat n'est pas rétabli" et alors seulement, "on pourra consulter la population et voir ce qu'on fait", a-t-elle déclaré. "L'unique manière d'interrompre le mandat d'un président est si le peuple brésilien le réclame à travers un plébiscite", a-t-elle ajouté. La dirigeante de gauche, écartée du pouvoir le 12 mai dans l'attente de son jugement en destitution par le Sénat pour maquillage des comptes publics, a indiqué qu'elle négociait personnellement un pacte politique pour échapper à l'impeachment, dont elle donnerait bientôt les détails.