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Le Real Madrid vainqueur du Mondial des clubs aux dépens des Brésiliens du Gremio Porto Alegre, le 16 décembre à Abou Dhabi |
Grâce à ce 8e titre de l'ère Zinedine Zidane, les Madrilènes inscrivent pour la 3e fois leur nom au palmarès après 2014 et 2016, rejoignant ainsi le grand rival barcelonais en tête du palmarès.
Avant le dernier coup d'éclat en date du quintuple Ballon d'or, les Merengue avaient pourtant semblé aussi empruntés qu'en demi-finales contre Al-Jazira (2-1). Ultra-dominateurs, ils butaient ainsi sur des Brésiliens regroupés derrière et guère audacieux devant.
Durement séchée d'entrée par Geromel (2e), la star portugaise elle-même s'était fait discrète alors que le retour de Tony Kroos était censé fluidifier le milieu.
Pourtant, lorsqu'il s'est retrouvé au sol après avoir abusé son chien de garde d'une série de passements de jambes, Ronaldo a immédiatement retrouvé le sourire. À 20 mètres, dans l'axe du but, il ne pouvait pas laisser passer l'offrande et, après un rebond, son coup franc a trompé l'impeccable Grohe (53e).
Dans la foulée, il aurait même pu s'offrir un doublé (58e) mais l'arbitre en a décidé autrement en invalidant un but qui semblait pourtant valable pour un prétendu hors-jeu de Benzema.
Le compteur de la star madrilène, déjà seul meilleur buteur de l'histoire du Mondial des clubs après avoir débloqué la rencontre en demi-finale, reste donc bloqué à sept réalisations.
Ce scenario a toutefois eu le mérite de libérer le Real, plus enjoué ensuite même si Grohe et son poteau gauche ont empêché Modric de faire le doublé (64e) alors que le Gremio, qui avait remporté la Coupe Intercontinentale en 1983, avait tendance à sortir un peu de sa réserve.
Pour sa première apparition à ce niveau, le récent vainqueur de la Copa Libertadores est donc passé à côté de son rendez-vous. L'histoire aurait pu être différente si Edilson (29e), contre le cours du jeu, avait eu la même réussite que Ronaldo alors que Navas semblait surpris par l'effet du ballon.
L'entrée d'Everton (71e), qui avait débloqué la rencontre en prolongation contre Pachuca (1-0), n'y a rien changé.
Les Corinthians, sacrés en 2012, restent donc les derniers Sud-Américains à avoir contrarié la suprématie européenne.
De son côté, le Real, après un début de saison mitigé en Liga, a fait en sorte de préparer au mieux ses retrouvailles avec Barcelone le 23 décembre. Ce clasico en forme de cadeau de Noël vaudra une nouvelle fois la chandelle.