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Le vaccin contre le paludisme. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La Conférence ministérielle sur le paludisme, placée sous le thème "Lutter contre le paludisme dans les pays les plus durement touchés par la maladie", a été ouverte par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, au nom du président Paul Biya.
La déclaration signée lors de la conférence est conforme à l'approche "D'une charge élevée à un fort impact", qui repose sur quatre piliers : la volonté politique de réduire la mortalité due au paludisme, l'utilisation de l'information à des fins stratégiques pour obtenir un impact, de meilleures orientations politiques et stratégiques, et une riposte nationale coordonnée contre le paludisme.
Les ministres présents à Yaoundé ont pris des engagements fermes pour renforcer le leadership, augmenter le financement national pour les programmes antipaludiques, investir dans la technologie des données, et appliquer les dernières orientations techniques pour combattre et éliminer le paludisme. Ils ont également souligné l'importance d'améliorer la collaboration multisectorielle et de forger des partenariats pour le financement, la recherche et l'innovation.
La conférence a réuni les ministres de la Santé de onze pays africains : Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, Soudan et Tanzanie, qui portent environ 70% du fardeau mondial du paludisme.
En 2022, le financement mondial de la lutte contre le paludisme était de 4,1 milliards d'USD, jugé insuffisant pour couvrir le budget nécessaire.
Les cas de paludisme ont augmenté de 233 millions en 2019 à 249 millions en 2022, avec une hausse significative dans la région africaine, de 218 à 233 millions. Cette région subit 94% des cas et 95% des décès dus au paludisme, avec environ 580.000 morts en 2022.
Xinhua/VNA/CVN