>>Le pétrole à la hausse en Asie
>>Le pétrole poursuit sa hausse en Asie
 |
| Une raffinerie de pétrole au Koweit, le 16 avril 2016. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"La réunion de Doha est pour les gens qui veulent participer au plan de gel de la production", a déclaré le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, sur le site de son ministère.
"Dans la mesure où il n'est pas prévu que l'Iran signe ce plan, la présence d'un représentant de l'Iran à cette réunion n'est pas nécessaire", a-t-il ajouté.
"L'Iran ne renoncera en aucune manière à son quota de production historique", a affirmé avec force M. Zanganeh, en référence au niveau de production et d'exportation de son pays d'avant les sanctions internationales contre Téhéran.
Le 16 avril, dans une interview publiée par Bloomberg, le vice-prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avait réaffirmé que le royaume ne gèlerait pas sa production de brut à moins que l'Iran n'en fasse autant.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi est arrivé à Doha samedi 16 avril pour une réunion entre des membres et des non-membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), mais il s'est refusé à toute déclaration.
Kamel al-Harami, expert pétrolier koweïtien, estime qu'un accord dimanche 17 avril sur un gel de la production est encore possible, même sans l'Iran.
"L'Iran est incapable d'ajouter plus de 500.000 barils par jour à sa production d'ici la fin de l'année", explique M. Harami à Doha. "Je pense que cela n'aura pas un grand impact sur la réunion", prédit-il.
Le Qatar, pays hôte, a affirmé qu'une "atmosphère d'optimisme" s'était répandue à la veille de la réunion, tandis que le ministre en exercice du Pétrole du Koweït, Anas Saleh, a dit devant la presse qu'il était lui aussi "optimiste".
Les cours du pétrole ont toutefois fini en nette baisse vendredi 15 avril, victimes d'un regain de scepticisme avant la réunion cruciale de Doha qui doit rassembler une quinzaine de pays, principalement de l'OPEP comme l'Arabie, mais aussi des producteurs non-OPEP comme la Russie.
Un projet, agréé en février par l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela, vise à geler la production de brut aux niveaux de janvier, afin d'enrayer la surabondance de l'offre jusqu'à ce que la demande reprenne au 3e trimestre de 2016.
AFP/VNA/CVN