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L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse, le 22 février à Genève. |
Trois rencontres ont déjà eu lieu l'an dernier, sans parvenir à ramener la paix dans ce pays où plus de 310.000 personnes sont mortes et plusieurs millions ont dû fuir sur les routes pour échapper aux combats.
Aveu d'impuissance ou de lucidité ? L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, un diplomate de 70 ans habitué des missions difficiles, a tenu mercredi 22 février à modérer les espoirs. "Est-ce que j'attends une percée immédiate? Non, je n'attends pas de percée immédiate (...) mais le début d'une série de rounds", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à la veille de la reprise des discussions.
L'opposition n'a eu de cesse de dénoncer ces jours derniers les violations du cessez-le-feu en place depuis décembre, en raison notamment des bombardements de l'aviation du régime sur des positions opposants près de Damas et dans la province de Homs (Centre).
AFP/VNA/CVN