Renvoi à titre expérimental de travailleurs en Libye

Le Premier ministre Nguyên Tân Dung vient de permettre au ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires étrangères le renvoi de travailleurs en Libye. Une opportunité qui ouvre des portes à plus de 10.000 travailleurs.

 Des travailleurs vietnamiens seront renvoyés en Libye.


Avant de prendre la décision d’envoyer à nouveau, et ce à titre expérimental, des travailleurs vietnamiens en Libye, un groupe de cadres du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des affaires sociales a travaillé avec le ministère du Travail et de la sécurité sociale de Turquie en Libye, le partenaire le plus important du Vietnam en Libye.
Un responsable du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a fait savoir qu’en juin prochain, des travailleurs vietnamiens partiraient travailler dans les compagnies turques implantées en Libye.
Selon ce responsable, avant la crise libyenne, les entreprises turques spécialisées dans la construction se sont fortement développées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Elles ont, de fait, des besoins de recrutement importants en terme de travailleurs étrangers, notamment Vietnamiens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si six entreprises vietnamiennes (Sona, Vinaconexmec, VTC, Corp, Airseco, Vitech, Inlaco) ont signé des contrats de coopération avec 14 entreprises turques dans l’envoi de travailleurs en Libye.
D’après le chef du Département de gestion des travailleurs à l’étranger Nguyên Ngoc Quynh, la Libye se trouve maintenant en période de reconstruction. Une bonne occasion pour les travailleurs vietnamiens de retourner travailler dans ce pays. Dans l’immédiat, huit Vietnamiens partiront travailler pour le bureau de représentation du groupe allemand Man, implanté à Tripoli. À noter que tous ont déjà travaillé pour ce groupe avant la crise, rémunérés 400 euros par mois.
«Ce groupe coopère avec Sona depuis 20 ans, lequel a accueilli beaucoup de travailleurs vietnamiens», a informé M. Quynh.
Selon le président de la compagnie Sona, Doan Dai Thanh, le groupe Man accueillait chaque année avant la crise en Libye des centaines de travailleurs envoyés par la compagnie Sona. Ils percevaient un salaire de 10 millions de dôngs par mois.
Garantir la sécurité des travailleurs
Mais avant de renvoyer des travailleurs vietnamiens en Libye, le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a examiné avec la plus grande rigueur les contrats de coopération et demandé aux entreprises d’envoi de main-d’œuvre que la sécurité des travailleurs soit garantie à 100%. Le ministère a en parallèle demandé aux partenaires étrangers de créer des conditions favorables aux travailleurs vietnamiens, en insistant là aussi sur la question de la garantie de leur sécurité.
Cette décision est une bonne nouvelle pour les travailleurs, notamment pour ceux contraints de retourner au pays natal avant le terme de leur contrat en raison de la crise politique libyenne.
Doan Luân (Hanoi), qui a déjà une expérience professionnelle en Libye, fait savoir que les travailleurs sans qualifications reçoivent chaque mois entre 5 et 8 millions de dôngs. Dô Tin, domicilié à Nam Sach, province de Hai Duong, est lui aussi très heureux de cette bonne nouvelle, lui qui a travaillé en Libye avec un salaire mensuel de 6 millions de dôngs.

Huong Linh/CVN

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