D'après les députés, la limitation du taux de contribution de la partie étrangère est nécessaire du fait qu'elle pourrait permettre le contrôle de l'importation et la diffusion des films étrangers de ces joint-ventures. La députée Nguyên Thi Thanh Huyên (de la province de Phu Tho), a préconisé pour sa part une "ouverture graduelle" pour que la gestion étatique en la matière soit plus stricte. Plusieurs parlementaires ont fait remarquer qu'après 2 ans de mise à exécution, la Loi sur le cinéma devrait être amendée pour répondre aux engagements internationaux du pays.
Selon la plupart des députés, afin de protéger le jeune 7e art national, l'État devrait continuer de réglementer le taux de films étrangers projetés aux cinémas ainsi qu'à la télévision. Ngô Thi Doan Thanh, députée de Hanoi a souligné que le taux d'œuvres cinématographiques vietnamiennes devrait y atteindre obligatoirement 30%.
En ce qui concerne la gestion étatique du 7e art, les députés ont été unanimes pour la confier au ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme. Au dire des parlementaires, pour protéger l'identité culturelle nationale, la gestion de l'État en la matière devrait être mieux renforcée.
Hoàng Phuong/CVN