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Tous les pays, qu’ils aient ou non notifié des cas de MERS-CoV, doivent maintenir un niveau élevé de vigilance, en particulier ceux qui accueillent un grand nombre de voyageurs ou de travailleurs immigrés en provenance du Moyen-Orient.
Symptômes
Le tableau clinique de l’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient est variable, allant de l’absence de symptômes (cas asymptomatiques) à des symptômes respiratoires bénins, voire une maladie respiratoire aiguë grave ou un décès. Les signes cliniques habituels de la maladie à MERS-CoV sont la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires.La présence d’une pneumonie est fréquente, mais pas systématique. Des symptômes gastro intestinaux, dont la diarrhée, ont également été signalés.
Les formes graves de la maladie peuvent entraîner une insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique et une prise en charge dans des services de soins intensifs.
Environ 36% des cas notifiés d’infection par le MERS-CoV ont abouti au décès du patient. Le virus semble provoquer des formes plus graves de la maladie chez les personnes âgées, les sujets immunodéprimés et les personnes atteintes d’une maladie chronique, telle que cancer, maladie pulmonaire chronique ou diabète.
Prévention et traitement
Aucun vaccin ou traitement spécifique n’est disponible actuellement. Le traitement est symptomatique, fondé sur l’état clinique du patient. Par mesure de précaution, toute personne visitant une ferme, un marché, une étable ou un autre endroit où se trouvent des chameaux et d’autres animaux doit prendre des mesures d’hygiène générale, notamment se laver régulièrement les mains avant et après avoir touché les animaux, et éviter tout contact avec des animaux malades.
La consommation de produits d’origine animale crus ou mal cuits, y compris le lait et la viande, entraîne un risque élevé d’infection par plusieurs organismes potentiellement pathogènes pour l’homme. Les produits d’origine animale qui ont été cuits ou pasteurisés correctement peuvent être consommés sans danger, mais doivent être manipulés avec précaution pour éviter toute contamination croisée avec des aliments crus.
Le lait et la viande de chameau sont des produits d’une grande valeur nutritive que l’on peut continuer de consommer dans la mesure où ils ont été pasteurisés, cuits, ou ont subi un autre traitement par la chaleur.
En attendant que davantage d’informations soient disponibles, les personnes atteintes de diabète, d’insuffisance rénale, de pneumopathie chronique ou d’immunodéficience sont considérées comme particulièrement vulnérables aux formes graves de la maladie en cas d’infection par le MERS-CoV. Il est recommandé à ces personnes d’éviter tout contact avec les chameaux, de ne pas boire de lait cru ou d’urine de chameau et de ne pas consommer de viande mal cuite.