>>Coronavirus : le point sur la pandémie dans le monde
>>COVID : New York constate une hausse des hospitalisations d'enfants
Joe Biden rencontre par visioconférence des gouverneurs le 27 décembre à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La durée d'isolement passe de dix à cinq jours pour les personnes asymptomatiques et de 14 à cinq pour les cas contacts non-vaccinés, ont indiqué les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
La principale agence sanitaire des États-Unis conseille aussi de porter un masque pendant les cinq jours qui suivent la quarantaine, tandis que les cas contacts pleinement vaccinés n'ont pas besoin de s'isoler.
La majorité des infections ont lieu dans les deux jours précédant et les trois jours suivant l'apparition des symptômes, ont expliqué les autorités dans un communiqué.
Le variant Omicron, bien plus transmissible mais qui semble provoquer des symptômes moins graves, est désormais majoritaire aux États-Unis, et le nombre de cas est en très forte hausse.
Selon le New York Times, 214.499 nouveaux cas ont été enregistrés dimanche 26 décembre, un bond de 83% sur une moyenne de 14 jours, et le pays se rapproche du record quotidien de 251.232 cas positifs atteint en janvier 2021.
Le nombre quotidien de décès a également légèrement augmenté (+3%) avec 1.328 morts en moyenne dans le pays le plus endeuillé du monde (plus de 800.000 morts).
La hausse brutale des cas positifs a conduit ces derniers jours les compagnies aériennes à annuler des centaines de vols en pleine fêtes de fin d'année.
"Omicron est une source d'inquiétude mais ne devrait pas être une source de panique", a pourtant affirmé lundi 27 décembre Joe Biden.
La campagne massive de vaccination et le dépistage va atténuer la propagation du variant identifié en Afrique du Sud en novembre, a-t-il estimé.
"Parce qu'il y a eu tant de vaccinations et de troisièmes doses, nous ne voyons pas les hospitalisations augmenter autant" qu'avant, a affirmé le président, alors que 72% de la population a reçu au moins une injection.
"Encore du travail"
Il a toutefois admis que certains hôpitaux du pays étaient "dépassés, en termes d'équipements et de personnel", par une hausse des hospitalisations, en majorité des personnes non vaccinées qui sont encore nombreuses.
Il a également reconnu les problèmes engendrés par la pénurie de tests ces derniers jours.
Des passagers à la zone de test du COVID-19 à l'aéroport international de Los Angeles, le 23 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons encore du travail à faire", a-t-il admis, citant l'augmentation du nombre de sites de dépistage et la prochaine distribution par le gouvernement fédéral de 500 millions de kits.
À New York, où les autorités ont constaté une hausse du nombre d'enfants hospitalisés en lien avec le COVID-19, l'obligation de la vaccination pour les employés des entreprises et commerces privés de la ville est entrée en vigueur lundi matin.
C'est déjà le cas pour les employés municipaux depuis le 1er novembre.
"C'est ce qu'on doit faire partout", a affirmé le maire sortant Bill de Blasio sur MSNBC, pour "laisser le COVID derrière nous" en 2022.
Apple a choisi de restreindre ses services à la récupération de commande dans ses boutiques new-yorkaises. "Nous surveillons la situation et adapterons nos mesures sanitaires et nos services en magasin pour assurer le bien-être des clients et des employés", a déclaré l'entreprise dans un communiqué.
Interrogé sur la radio publique NPR, Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche dans la lutte contre la pandémie, a espéré que la hausse vertigineuse des cas positifs allait atteindre un pic avant de redescendre, comme en Afrique du Sud.
C'est "peut-être dû à la saturation, c'est-à-dire que le variant a atteint toutes les cibles vulnérables" comme les personnes non vaccinées, a-t-il estimé.
Le variant Omicron semble être moins dangereux pour les personnes ayant reçu au moins deux doses de vaccin, a ajouté Anthony Fauci.
"Nous espérons que cette moindre gravité empêchera une hausse des hospitalisations, mais nous sommes vraiment très inquiets pour les non-vaccinés qui sont vulnérables", a-t-il assuré.
Le scientifique s'est également dit défavorable à une nouvelle campagne vaccinale pour une 4e dose, estimant que des rappels trop rapprochés ne permettaient pas au système immunitaire de se renforcer contre le coronavirus.
"À l'heure actuelle, faites-vous faire la dose de rappel, ne vous préoccupez pas d'une quatrième dose et peut-être qu'on n'aura jamais à s'en inquiéter", a-t-il dit.
AFP/VNA/CVN