Conférence “Aider les entreprises vietnamiennes à étudier le processus de distribution et la demande du marché européen”, le 25 avril à HCM-Ville. |
Cet événement a attiré la participation des représentants des autorités, des entreprises exportatrices et des groupes étrangers de distribution. Les participants ont présenté le système de distribution de l’Union européenne (UE), les chaînes d’importation et les besoins du marché, ainsi que des solutions pour les entreprises vietnamiennes d’intégrer le marché européen.
En 2013, les échanges commerciaux Vietnam – UE ont atteint plus de 33,7 milliards de dollars, en hausse de 16% par rapport à l’année 2012, dont 24,3 milliards d’exportations côté vietnamien (+19%) et 9,4 milliards de dollars d’importations (+7,5%).
Les produits exportés du Vietnam vers l’UE se basent principalement sur l’investissement direct étranger avec les produits suivants : électronique, ordinateurs et composants, téléphones, produits de textile-habillement, chaussures,… En réalité, les entreprises vietnamiennes rencontrent beaucoup de problèmes dans l’accès au marché européen. Les exportations du Vietnam sont les plus basses parmi les pays membres de l’ASEAN.
Par conséquent, «afin de maintenir la croissance des exportations vers l’UE, il est nécessaire que les entreprises vietnamiennes étudient le processus de distribution et la demande du marché européen, pour ensuite prendre des mesures appropriées», a annoncé Nguyên Duc Phuong, directeur adjoint du Département du marché européen.
Exigences du marché européen
La vente en gros est le plus important secteur dans la région UE-27. En effet, l’UE réunit 1,8 million d’entreprises dans ce domaine avec une recette de 5.258 milliards d’euros et 10,4 millions de travailleurs. La vente au détail s’est développée avec beaucoup d’articles. Il s’agit d’une bonne opportunité, mais aussi de défis pour les entreprises vietnamiennes.
Claudio Dordi, chef du Groupe de conseillers techniques de l’EU-MUTRAP : «Pour exporter les produits alimentaires vers l’UE, les entreprises vietnamiennes devraient répondre aux exigences de ces pays. Citons la loi sur les produits alimentaires, l’étiquetage, les règles sur le conditionnement et le conteneur, la sécurité alimentaire, les pesticides et les polluants. En outre, ils devraient aussi satisfaire aux besoins particuliers de chaque pays».
Quant au marché français, les consommateurs s’intéressent au prix des produits, mais ils demandent aussi de la qualité et des services. En outre, ils s’intéressent aux produits respectueux de l’environnement. «Aujourd’hui, ils consomment des produits issus des technologies, du divertissement, du tourisme et de la santé, tandis qu’ils diminuent leurs dépenses pour le textile-habillement», a souligné Valentin Trân, directeur d’approvisionnement global du groupe Big C.
Texte et photo : Dang Huong/CVN