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Des migrants près du camp Bruzgi-Kuznica au Belarus, à la frontière avec la Pologne, le 17 novembre. |
La Commission "tiendra des discussions techniques sur les rapatriement avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM, associée à l'ONU) et avec le Bélarus", a indiqué sur Twitter un porte-parole de l'exécutif européen, sans plus de précisions.
"Le Bélarus doit donner accès à l'aide humanitaire et fournir un abri aux migrants dans le pays", a-t-il réaffirmé, ajoutant que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, "continuait ses contacts" avec les Vingt-Sept sur cette question.
Minsk avait affirmé mercredi 17 novembre avoir obtenu l'organisation de "négociations" avec Bruxelles pour régler la crise migratoire en cours aux frontières de l'UE, après un entretien par téléphone entre le président bélarusse Alexandre Loukachenko et la chancelière allemande Angela Merkel.
Selon la présidence bélarusse, les deux dirigeants se sont entendus pour "que le problème dans son ensemble remonte au niveau Bélarus-UE et que des responsables désignés par chacune des parties entreprennent immédiatement des négociations".
"C'est dans ce contexte que sera étudié le souhait des réfugiés de se rendre en Allemagne", avait poursuivi la présidence dans un communiqué.
Des migrants espérant pouvoir entrer en Pologne se réchauffent autour d'un feu dans la région de Grodno (Bélarus), le 16 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais cette annonce a été immédiatement nuancée par Berlin, qui n'a évoqué qu'une coopération entre Minsk et l'UE pour fournir une aide humanitaire et "des options de rapatriement pour les personnes concernées" en coopération avec l'ONU et l'UE.
Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent depuis des jours par des températures glaciales le long de la frontière polonaise, du côté du Belarus, dans l'espoir de pouvoir entrer dans l'UE.