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Bristol-Myers Squibb (BMS) a annoncé le rachat de Celgene, l'une des plus grosses sociétés américaines développant des produits de biotechnologies. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Selon un communiqué publié par le géant pharmaceutique américain, les actionnaires de BMS détiendront 69% de la nouvelle société et ceux de Celgene 31%, à l'issue de ce premier gros rachat de l'année à Wall Street.
Dans le détail, chaque actionnaire de Celgene recevra une action de Bristol-Myers Squibb ainsi que 50 dollars pour chacun de ses titres.
"La transaction va créer une société spécialisée dans la biopharmacie de pointe pour répondre aux besoins des patients atteints de cancers, de maladies inflammatoires et auto-immunes ou cardiovasculaires grâce à des médicaments innovants", souligne Bristol-Myers Squibb dans son communiqué.
D'autres fusions - certes moins impressionnantes en termes de montants - ont animé le secteur des biotechs l'an dernier, déjà.
Sanofi s'était par exemple adjugé en janvier dernier, le spécialiste des traitements contre l'hémophilie Bioverativ pour 11,6 milliards de dollars et avait dépensé quelques jours plus tard 3,9 milliards d'euros pour le belge Ablynx.
En mai, le géant suisse Novartis avait mis la main sur AveXis qui développe des traitements pour les maladies génétiques rares, pour 8,7 milliards de dollars.
Et Celgene avait elle-même racheté pour 9 milliards de dollars, un spécialiste du traitement des leucémies, Juno Therapeutics.
"La plupart des laboratoires biotech sont condamnés à se faire racheter par des grands", estime Rafi Mardachti, Pdg d'Universal Medica Group, société de conseil dans l'industrie pharmaceutique. "Quand vous avez une innovation aujourd'hui, plusieurs produits arrivent sur le marché, il y a 15 ans, la durée de vie d'un médicament innovant avait une durée de vie beaucoup plus longue", ajoute t-il.
Cette acquisition dépasse le rachat de l'irlandais Shire par le laboratoire pharmaceutique japonais Takeda pour un montant déjà énorme (51,5 milliards d'euros), l'an dernier.
AFP/VNA/CVN