Promouvoir le développement durable du Mékong

Le Mékong est un fleuve nourricier pour les dizaines de millions d’habitants qui vivent dans son bassin. Mais il abrite aussi un écosystème très diversifié avec des espèces animales et végétales rares et précieuses.

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Étant l’un des plus grands fleuves du monde, le Mékong traverse six pays : la Chine, le Laos, le Myanmar, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam.
Photo : Manh Linh/VNA/CVN

Le Mékong est un fleuve d’Asie du Sud-Est, le dixième fleuve du monde et le quatrième d’Asie au plus grand débit. Les chiffres concernant sa longueur varient de 4.350 à 4.909 km, et son bassin versant fait 810 000 km².

Prenant sa source dans le Qinghai (sur les hauteurs de l’Hymalaya), le Mékong irrigue successivement la Chine (dans la province du Yunnan), borde le Laos à la frontière du Myanmar, puis la Thaïlande avant de couler au Laos et de revenir à sa frontière. Il traverse ensuite le Cambodge où se forment les premiers bras de son delta, qui se prolonge dans le Sud du Vietnam où il est appelé traditionnellement le "fleuve des neuf dragons" ou le Cửu Long. Environ 70 millions d’habitants vivent directement dans son bassin. Ce dernier est notamment utilisé pour l’irrigation, comme réceptacle de systèmes de drainage et d’eaux usées, pour la pêche et la pisciculture, la production hydroélectrique (grâce aux barrages), le transport et la distribution d’eau pour l’industrie et les particuliers. Il est également connu pour ses habitations et marchés flottants.

Situé en aval du Mékong, le Vietnam contribue activement à la protection des ressources d’eau du Mékong. Il propose aussi de nombreuses initiatives pour mieux exploiter ce cours d’eau, parallèlement à la voie terrestre et à la navigation maritime. Le Vietnam réaffirme sa volonté d’oeuvrer de concert avec les pays de la région, les partenaires et les bailleurs de fonds dans la garantie de la sécurité des sources d’eau, la gestion et le développement durable du bassin du Mékong.

MRC œuvre pour une exploitation
et une utilisation efficace du Mékong

Le Comité international du Mékong a été créé en 1956, sous le patronage des Nations unies – pour gérer les ressources du bassin. Dans les années 1960-1970, à cause de la guerre et des instabilités politiques, les coopérations dans le cadre de la MRC sont difficiles, voire suspendues. Pourtant, elles sont toujours maintenues et s’affirment nécessaires.

Structure de la gouvernance de la MRC.
Photo : Mrcmekong.org

En 1995, après les élections cambodgiennes de 1993, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam ont signé un accord de coopération du Mékong. Une commission internationale - la Commission du Mékong (Mekong River Commission - MRC) est consacrée à une gestion transrégionale des conflits et problèmes liés au fleuve, dans une perspective affichée de développement durable. Cet accord est la base juridique unique dans la région pour gérer et développer le bassin du Mékong.

Cet accord a des atouts par rapport aux autres textes des organisations internationales des fleuves en ce qui concerne les règlements pour l’exploitation et l’utilisation efficace des eaux du Mékong pendant la saison sèche. Il est obligatoire de respecter 5 ensembles des formalités pour assurer les cours d’eau pendant la saison sèche et d’annoncer et demander des consultations aux membres avant de construire des ouvrages sur le Mékong.

La MRC est une commission internationale chargée de promouvoir et de coordonner une aide à la gestion et à l'exploitation des eaux du bassin du Mékong et des ressources associées pour un bénéfice mutuel et un bien-être des populations concernées, par le développement de programmes et d'actions planifiées, et par l'apport de données scientifiques et de règles de conduites environnementales.

Les trois organes principaux de la MRC sont : le Conseil, rassemblant les ministres de l’Eau et de l’Environnement du Cambodge, de la Thaïlande, du Laos et du Vietnam ; le Comité de participation, où les chefs de département se réunissent en Conseil d’administration deux fois par an ; et le Secrétariat, sous l’égide du directeur général, chargé des fonctions techniques et administratives ainsi que des relations avec les agences des États membres. Les tâches administratives et techniques sont prises en charge par le Secrétariat de la MRC, basé à Vientiane, au Laos, dans un siège ouvert en 2005 sur les bords du Mékong. Environ 120 personnes, scientifiques, techniciens ou administrateurs y travaillent sous la direction d'un secrétaire général.

La MRC lance sur la période 2016-2020 un plan stratégique avec un éventail de 190 activités, d’un budget total de 60 millions de dollars. Depuis 2010, elle a décidé de tenir son Sommet une fois tous les quatre ans. Le premier était à Huahin (Thaïlande) en avril 2010. Le deuxième, en avril 2014 à Hô Chi Minh-Ville (Vietnam). Le troisième, en avril 2018 à Siem Riep (Cambodge).

Thê Linh/CVN

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