>>Primaires américaines : Trump triomphe, Clinton gagne, Bush abandonne
>>Hillary Clinton tire à elle la couverture "progressiste" de Bernie Sanders
La candidate démocrate, ancienne secrétaire d'État, Hillary Clinton, et ses partisans lors d'un rassemblement de campagne à l'Université du Texas du Sud, le 20 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce sera le quatrième scrutin dans la course à l'investiture républicaine après l'Iowa, le New Hampshire et la Caroline du Sud, mais le premier dans la partie Ouest du pays.
Le caucus du Nevada représente un baromètre crucial dans le déroulement de l'élection, sachant que près de 40% des trois millions d'habitants de l'État sont d'origine latino-américaine.
Le Nevada est par ailleurs considéré comme un État-clé en raison de son étiquette politique indécise, sachant que son gouvernement est dominé par les Républicains mais qu'il y a plus d'électeurs démocrates.
Donald Trump, le milliardaire qui mène largement dans les sondages au niveau national, part de nouveau favori dans le scrutin du 23 février, mais il reste à voir s'il connaîtra le même succès dans le Nevada qu'ailleurs, vu les propos hostiles aux immigrants et donc aux Hispaniques qu'il a tenus tout au long de la campagne.
Plusieurs des candidats ont fait campagne jusqu'au bout ce week-end, lors de séances de questions-réponse, ou cherchant à convaincre poignée de main après poignée de main de potentiels électeurs.
L'éventail des candidats du "Grand Old Party" s'est largement réduit depuis le début de la course à la présidentielle, passant de plus d'une douzaine à cinq candidats encore en lice.
Jeb Bush est le dernier en date à avoir jeté l'éponge le 20 février à la suite de ses piètres résultats au primaire de Caroline du Sud.
"Coups bas"
Donald Trump, le 20 février à la Caroline du Sud, aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Marco Rubio et Ted Cruz, tous deux Cubano-Américains, espèrent tirer profit de ce forfait sachant que le frère de George W. Bush bénéficiait du soutien de beaucoup de leaders républicains hispaniques.
Toutefois, les deux candidats ont face à eux un redoutable adversaire en la personne de Donald Trump, qui a remporté une éclatante victoire en Caroline du Sud, la seconde après l'État-clé du New Hampshire.
Les analystes prédisent que Donald Trump pourrait décrocher jusqu'à 35% des votes et laisser MM. Rubio et Cruz loin derrière.
Dans le camp démocrate, Hillary Clinton a largement dominé son rival Bernie Sanders dans le Nevada le 20 février, redonnant du souffle à sa campagne qui semblait en perte de vitesse.
Les victoires de Trump et Clinton ce week-end leur donnent une avance majeure dans la prochaine phase de la course à la Maison Blanche : le fameux "Super Tuesday" (super mardi) le 1er mars, quand une douzaine d'État vont tenir simultanément des scrutins, dont le Texas sera le gros morceau. Tandis que la course se resserre, en particulier côté républicain, les candidats se montrent de plus en plus virulents les uns envers les autres.
Le 22 février, à la veille du vote dans le Nevada, Ted Cruz a renvoyé son directeur de la communication, à la suite d'une vidéo sous-titrée postée sur son compte Facebook, qui laissait entendre à tort que M. Rubio critiquait la Bible...
Marco Rubio a parlé de "coup bas" et Ted Cruz a fait son mea-culpa, affirmant qu'on n'a pas le droit de mettre en doute la foi de quelqu'un.
Le scrutin ouvre le 23 février dans le Nevada et se tiendra entre 17h00 (01h00 GMT) et 21h00.
Contrairement aux primaires, les caucus permettent aux participants de manifester leur soutien à tel ou tel candidat, les votes se tenant souvent à main levée dans des lieux publics tels que des écoles, des centres communautaires ou lieux de culte.
Les résultats du 22 février serviront à déterminer le nombre de délégués républicains qui représenteront l'État du Nevada à la convention du parti, en juillet, où le candidat républicain sera officiellement intronisé.
AFP/VNA/CVN