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Le directeur national du Centre de contrôle des maladies des États-Unis au Vietnam, Eric Dziuban. |
Photo : ADEA/CVN |
D’après le Docteur Eric Dziuban, tout au long de 2020, le Vietnam a opté pour une stratégie qui s’est montrée efficace, étant capable d’empêcher la diffusion du virus à un stade précoce en utilisant des mesures de traçage de la population. Grâce à ce travail, les foyers de contamination au Vietnam sont restés très restreints jusqu'à la fin avril 2021.
Évaluant la situation actuelle de l'épidémie de COVID-19 dans le pays, le directeur du Centre de contrôle des maladies (Centers for Disease Control - CDC) des États-Unis au Vietnam américain au Vietnam a déclaré : "Nous voyons maintenant que le nombre d'infections quotidiennes au Vietnam augmente. La cause principale provient du variant Delta du virus SARS-CoV-2, qui se propage plus rapidement. Nous constatons une situation similaire dans de nombreux autres pays, notamment en Asie du Sud-Est, où ce variant se répand de manière sans précédent".
Prévention et prise en charge
Le représentant des États-Unis du CDC au Vietnam a souligné que la priorité absolue était de protéger le système de santé. L’augmentation rapide du nombre de cas pourrait en effet causer la surcharge d’un système hospitalier qui n’a pas les mêmes capacités d’accueil que dans les pays développés. Ainsi, réduire par tous les moyens possibles les infections reste la priorité absolue.
Néanmoins, selon lui, il n'est plus possible aujourd’hui d’endiguer complètement le virus. Il est seulement possible de ralentir sa propagation en attendant l’immunité collective permise par la vaccination de la population.
Le même diagnostic est fait par les autorités vietnamiennes qui s’inquiètent de la tournure que prend l’épidémie à Hô Chi Minh-Ville et plus largement dans tout le Sud du pays.
Une rue désertée après l'application de la distanciation sociale à Hô Chi Minh-Ville pour lutter contre le COVID-19. |
Photo : Xuân Tinh/VNA/CVN |
Lors d’une récente réunion avec les forces du ministère de la Santé venues en aide à Hô Chi Minh-Ville et certaines provinces méridionales, le ministre de la Santé, Nguyên Thanh Long, a pris la décision de classifier les cas de COVID-19 en trois catégories : cas suspects, cas avérés et cas avérés graves.
Les personnes dans un état critique seront traitées dans des établissements médicaux avec des unités de soins intensifs ou dans un hôpital de la ville spécialement réservé à cet effet.
"En offrant des lots de vaccins anti-COVID-19 au Vietnam, les États-Unis ont considéré le Vietnam comme un ami et partenaire. En outre, la partie américaine a accordé également une assitance technique par le truchement du CDC des États-Unis au Vietnam qui coopère étroitement avec le ministère vietnamien de la Santé dans la conduite d’enquêtes, la recherche au laboratoire, la formation de la main-d’œuvre ou encore l’analyse des données".
Selon Eric Dziuban, directeur national du CDC des États-Unis au Vietnam
Le ministre de la Santé, Nguyên Thanh Long, a déclaré que la classification aiderait à améliorer l’efficacité du traitement du COVID-19. Il a envoyé un document aux présidents des provinces et villes sous l’autorité centrale, demandant leur coordination pour établir des installations qui admettront les patients du COVID-19 présentant des symptômes légers ou inexistants. Ces installations prendront place dans des dortoirs, des écoles et des stades, avec des équipements médicaux et des médicaments essentiels.
Les localités sont invitées à mobiliser tous les hôpitaux de district, les hôpitaux spécialisés, généraux et privés, ainsi que ceux des ministères, agences et universités dans la prise en charge des cas les plus graves.
Les autorités nationales ont mis en place cinq unités de soins intensifs du Covid-19 au service des malades critiques dans les hôpitaux de Hanoï, de la province de Thua Thiên-Huê (Centre) et de Hô Chi Minh-Ville.
Campagne de vaccination
Le Vietnam reçoit de plus en plus de doses de vaccins et espère toujours être en mesure d’atteindre l’immunité collective d’ici le début de l’année 2022.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé, pour sa part, un objectif mondial d’immunité collective d’ici 2023.
Vaccination anti-COVID-19 à Hanoï, le 25 juillet. |
Photo : Minh Quyêt/VNA/CVN |
Dans le cadre d’une réunion périodique du gouvernement tenue début le mois de juillet, le ministre de la Santé, Nguyên Thanh Long, a déclaré que le Vietnam devrait recevoir 30 millions de doses de vaccins au troisième trimestre de 2021.
Le Vietnam a déjà reçu des engagements pour la réception de 105 millions de doses, et est en train de négocier 45 millions de doses supplémentaires pour cette année.
Selon le docteur Dziuban, le Vietnam met en place une stratégie intelligente "consistant à promouvoir une vaccination généralisée sur long terme, tout en empêchant la propagation du virus à court terme".
Dans l’immédiat, en effet, et alors que la vaccination du grand public démarre seulement, il est nécessaire de respecter scrupuleusement le message des "5K" lancé par le ministère vietnamien de la Santé : "Khâu trang" (Masque), "Khu khuân" (Désinfection), "Khoang cach" (Distance), "Không tu tâp" (Sans rassemblement) et "Khai bao y tê" (Déclaration médicale).
À ce jour, environ 4,6 millions de doses ont été administrées et près de 400.000 habitants sont complètement vaccinés.
Hoàng Phuong/CVN
* Article publié dans le cadre de la mise en œuvre de l'arrêté gouvernemental N°84 daté du 29 mai 2020 sur les mesures pour remédier aux difficultés dans la production et les affaires commerciales, débloquer les investissements publics et assurer la sécurité sociale dans le contexte de pandémie de COVID-19.