Brexit
Pressés par le temps, Bruxelles et Londres reprennent langue

Après une semaine de paralysie, le négociateur européen Michel Barnier est arrivé à Londres jeudi 22 octobre pour reprendre les discussions en vue d’arriver à un accord commercial post-Brexit, avec très peu de temps pour échapper au "no deal".

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Le négociateur européen Michel Barnier à Londres, le 22 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Downing Street s’est dit prêt à lancer "d’intenses négociations" avec le Français, sorti en fin d’après-midi de la gare de Saint-Pancras, masque aux couleurs du drapeau européen sur le visage et flanqué de son équipe. "Les deux parties reconnaissent que le temps est vraiment compté", a poursuivi le porte-parole de Boris Johnson.

Les 27 ont prévenu qu’un compromis devait être trouvé avant la fin octobre pour qu’un accord de libre-échange soit en place au 1er janvier, fin de la période de transition pendant laquelle les règles européennes continuent de s’appliquer sur le territoire britannique.

Cela leur donne une dizaine de jours, à moins de jouer les prolongations, pour s’accorder sur des sujets aussi complexes que l’accès aux poissons britanniques pour les pêcheurs européens ou le niveau d’alignement avec les règles de l’UE consenti par Londres pour accéder au marché européen sans quotas ni droits de douane.

Les discussions doivent se tenir à Londres jusqu’à dimanche 25 octobre, de manière quotidienne et week-end compris, sur tous les sujets en parallèle. Ensuite, elles auront lieu en personne ou par visioconférence.


AFP/VNA/CVN

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