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La maire de Mexico Claudia Sheinbaum (gauche) et le ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard au 85e anniversaire de la nationalisation du pétrole, à Mexico le 18 mars. |
Photo : AFP /VNA/CVN |
Le calendrier s'est accéléré dimanche 11 juin quand le parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale, gauche nationaliste) a fixé les règles pour départager les deux favoris, la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, et le ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard.
Ces deux candidats à l'investiture vont devoir se déclarer d'ici vendredi 16 juin et démissionner de leurs mandats, d'après l'accord approuvé à l'unanimité par le Conseil national en leur présence.
Figure du Mexique à l'étranger, Marcelo Ebrard a déjà annoncé qu'il quitterait ses fonctions ce lundi pour aller "à la rencontre des citoyens et des citoyennes".
Favorite des sondages, la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, qui veut devenir la première présidente du Mexique, n'avait pas indiqué de date pour quitter son poste à la tête de la capitale aux neuf millions d'habitants.
Le ministre de l'Intérieur, Adán Augusto López, originaire du Tabasco (Sud) comme le président sortant, et l'homme fort de Morena au Sénat, David Monreal, sont également en lice, ainsi que probablement deux représentants de partis alliés.
La campagne qui s'annonce est cruciale et pourrait désigner le favori de la prochaine présidentielle.
Face à l'opposition sans véritable dirigeant, l'actuel président Andres Manuel Lopez Obrador reste très populaire après quatre ans et demi de mandat. La Constitution lui interdit de se représenter au terme d'un mandat unique de six ans, au grand dam de certains de ses partisans.
Son parti Morena gouverne 22 des 32 États du pays. Morena a consolidé son hégémonie il y a une semaine en remportant l'élection au poste de gouverneur dans l'Etat de Mexico (périphérie de la capitale), la plus peuplée des 32 entités (17 millions d'habitants) et fief de l'ex-parti dominant PRI (Parti révolutionnaire institutionnel) pendant 90 ans.
Après avoir avoir parcouru le pays du 19 juin au 27 août, les candidats à l'investiture de Morena seront départagés par cinq enquêtes d'opinion entre le 28 août et le 3 septembre, une organisée par le parti et quatre autres par des entreprises privées, d'après le document lu par le président du Conseil national, Alfonso Durazo.
L'enquête ne demandera pas aux personnes interrogées qui est leur candidat(e) préféré(e), mais plutôt leur perception de chacun d'entre eux (honnêteté, proximité, connaissance du pays...), d'après la presse.
Les perdants devront "soutenir le vainqueur", ajoute l'accord, comme pour éviter toute candidature dissidente ou le ralliement à l'opposition d'un des trois perdants.
AFP/VNA/CVN