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Le président iranien Ebrahim Raïssi débarque de son avion à l'aéroport international Simon Bolivar à Maquetia, au Venezuela, le 12 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Raïssi, élu en 2021, a été accueilli à l'aéroport Simon Bolivar de Caracas par le ministre des Affaires étrangères vénézuélien Yvan Gil. Il devait s'entretenir avec le président Nicolas Maduro dans la journée.
"Ce voyage se fait à l'invitation du président des pays amis du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba. Ce voyage peut être un tournant pour améliorer le niveau des relations entre nous et les pays d'Amérique latine", avait déclaré avant son départ à Téhéran M. Raïssi à l'Agence de presse étatique Irna.
"Au cours des deux dernières années, notre coopération avec ces pays (Venezuela, Cuba, Nicaragua) s'est développée (…) dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de la science, de la technologie et de la médecine", avait-il ajouté.
Téhéran est l'un des principaux alliés internationaux du président vénézuélien Nicolas Maduro. Les deux pays, membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), font l'objet de sanctions américaines destinées à frapper leurs économies.
Nicolas Maduro a reçu en février le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian à Caracas et les deux hommes ont discuté de la "défense de leurs intérêts nationaux face aux pressions extérieures", selon la diplomatie iranienne.
Hassan Rohani, alors président de l'Iran (gauche) et son homologue cubain de l'époque Raul Castro au Palais de la révolution à La Havane, le 19 septembre 2016. |
Photo : Archives AFP/VNA/CVN |
En juin 2022, lors d'une visite de M. Maduro à Téhéran, les deux gouvernements ont signé un accord de coopération d'une durée de 20 ans afin de renforcer leur alliance.
En 2020, l'Iran a envoyé 1,5 million de barils d'essence et des fournitures pour tenter de relancer les raffineries vénézuéliennes, alors à l'arrêt dans un contexte de pénurie massive. Washington a depuis accusé l'Iran de contourner les sanctions.
La dernière visite d'un président iranien à Cuba et au Venezuela remonte à 2016, lorsque Hassan Rohani s'y était rendu avant de participer à l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
En janvier 2007, son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, a été reçu au Nicaragua. Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a défendu en février le droit de l'Iran à se doter de l'arme nucléaire.
AFP/VNA/CVN