>> Face à la chaleur, vigilance accrue pour les seniors
>> Des canicules de plus en plus fréquentes et intenses en Europe
>> Environ 500 millions d'enfants confrontés à des vagues de chaleur
Des enfants se rafraîchissent dans un parc à jets d'eau à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, le 7 juillet. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Selon une nouvelle analyse de l'UNICEF, un enfant sur cinq, soit 466 millions d'enfants, vivent dans des régions qui connaissent chaque année au moins deux fois plus de journées de chaleur extrême qu'il y a soixante ans.
"Les enfants ne sont pas des petits adultes", a déclaré la directrice exécutive de l'UNICEF, Catherine Russell. "Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Les corps jeunes chauffent plus vite, et se refroidissent plus lentement. La chaleur extrême est particulièrement risquée pour les bébés en raison de leur rythme cardiaque plus rapide, c'est pourquoi les hausses de températures sont encore plus alarmantes pour les enfants".
Les gouvernements doivent agir pour mettre sous contrôle la hausse des températures, a-t-elle indiqué. En élaborant aujourd'hui leurs plans d'actions climatique nationaux, les gouvernements peuvent le faire avec l'ambition et la conscience que les enfants d'aujourd'hui et des générations futures devront vivre dans le monde que [les adultes d'aujourd'hui] leur laisseront.
Cette analyse établit une comparaison avec les données des années 1960 et les moyennes de la période 2020-2024. Ces résultats conduisent à une mise en garde sévère sur la vitesse et l'ampleur de l'augmentation du nombre de journées extrêmement chaudes (définies comme celles où la température dépasse 35 degrés Celsius) pour près de 500 millions d'enfants dans le monde, dont beaucoup ne bénéficient pas d'infrastructures ou de services pour y résister.
Xinhua/VNA/CVN