>>Le vaccin contre le paludisme suscite l'espoir en Afrique
>>Réduction de 70% des cas graves de paludisme grâce à une nouvelle approche
Un enfant se fait vacciner contre le paludisme à l'hôpital de Yala, au Kenya, le 7 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Gavi veut ainsi tirer avantage du "RTS,S", le tout premier sérum antipaludique dont l'OMS avait recommandé le déploiement massif en octobre pour lutter contre une maladie qui tue un enfant toutes les deux minutes.
L'Alliance souligne toutefois que plusieurs étapes cruciales doivent encore être remplies avant que les doses du vaccin ne puissent être distribuées et injectées.
Il faut tout d'abord déterminer comment le vaccin peut s'insérer le plus efficacement dans l'arsenal de moyens déjà déployés pour combattre le fléau; il faudra aussi en garantir l'approvisionnement et permettre aux pays éligibles de faire leur demande.
Depuis 2019, trois pays d'Afrique subsaharienne, le Ghana, le Kenya et le Malawi, ont commencé à introduire le vaccin dans des régions sélectionnées où la transmission du paludisme est de modérée à sévère. Deux ans après le début de ce premier test grandeur nature au monde, 2,3 millions de doses de vaccin ont pu être administrées.
Fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, le "RTS,S" est le premier vaccin, et le seul jusqu'à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre de cas de paludisme, y compris de paludisme grave menaçant le pronostic vital, chez les enfants.
AFP/VNA/CVN