>>Liban : la construction d'un mur frontalier par Israël menace les efforts de paix
Le Liban a signé vendredi 9 février son premier contrat d'exploration d'hydrocarbures au large de ses côtes avec un consortium alliant le groupe pétrolier français Total, l'italien ENI et le russe Novatek, sur fond de tensions avec Israël sur l'un des blocs concernés. Depuis plusieurs années, la Méditerranée orientale est devenue une zone d'exploitation gazière active, notamment après la découverte de gisements au large d'Israël, de Chypre et de l'Égypte, ce qui a donné lieu à des tensions entre divers pays de la région sur les droits et les frontières maritimes. "Le Liban fait partie désormais du club des pays producteurs d'énergie et entame une nouvelle étape dans son histoire", s'est félicité le président Michel Aoun lors de la cérémonie. Le consortium Total (40%), Eni (40%), Novatek (20%) est le seul à avoir répondu à l'appel d'offre, lancé en janvier 2017 par le gouvernement libanais pour ses premières explorations d'hydrocarbures en Méditerranée et plusieurs fois retardé en raison de l'instabilité politique et institutionnelle. Les travaux de forage doivent débuter en 2019 et concernent les blocs 4 et 9 sur les dix prédéfinis par le Liban et les cinq ayant fait l'objet de l'appel d'offre. Une partie du bloc 9 se trouverait dans une zone maritime contestée par l'État hébreu.
AFP/VNA/CVN