>>Maldives : arrestation du président de la Cour suprême
Mardi 6 février, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est dit très préoccupé par la situation aux Maldives, la déclaration d'état d'urgence et l'entrée des forces de sécurité dans les locaux de la Cour suprême. Dans un communiqué, son porte-parole, Stéphane Dujarric, a écrit : ''Le secrétaire général exhorte le gouvernement des Maldives à respecter la Constitution et l'État de droit, à lever l'état d'urgence dès que possible et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sûreté et la sécurité des populations du pays, y compris les membres du système judiciaire''. Mardi 6 février, le président des Maldives, Abdulla Yameen, a dit qu'il décrétait l'état d'urgence pendant 15 jours parce que le président de la Cour suprême a prévu de renverser le gouvernement. Dans une allocution télévisée dans l'État insulaire, M. Yameen a dit que la récente décision de la Cour suprême de libérer les principaux leaders de l'opposition était ''choquante'' et qu'elle menaçait de ''paralyser'' le fonctionnement de l'État. L'ancien président, Maumoon Abdul Gayoom, et le président de la Cour suprême, Abdulla Saeed, ont été arrêtés peu après la déclaration d'état d'urgence au motif qu'ils ourdissaient un complot pour renverser le gouvernement.
Xinhua/VNA/CVN