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Photo d'une rue du centre de la capitale libyenne Tripoli, prise le 10 mars |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre de la Santé du gouvernement d'union nationale (GNA) basé dans la capitale a fait état tard mardi soir 24 mars d'une "première contamination au coronavirus en Libye", sans donner d'autres précisions ni sur le patient ni sur la région où ce cas a été détecté. "Les mesures nécessaires ont été prises pour traiter" ce premier cas, a affirmé Ehmed Ben Omar dans une brève déclaration publiée sur internet.
Badreddine al-Najar, directeur du Centre national de lutte contre les maladies, a de son côté affirmé que le patient, âgé de 73 ans, était rentré depuis une semaine d'Arabie saoudite via la Tunisie. Il a précisé que toutes les personnes ayant été en contact avec le patient allaient être suivies et subiraient un test de détection du COVID-19.
Avant même la détection de ce premier cas, le GNA, reconnu par l'ONU, ainsi que son rival, un autre exécutif parallèle basé dans l'est libyen sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar, avaient déjà pris séparément des mesures préventives. Un couvre-feu nocturne et la fermeture des lieux publics ont été notamment décidées, tandis que les combats se poursuivent en banlieue sud de la capitale libyenne.
Le risque d'une propagation du virus est particulièrement préoccupant dans ce pays où la situation sécuritaire et humanitaire s'est aggravée depuis le lancement, il y a près d'un an, de l'offensive du maréchal Haftar contre Tripoli, avec des combats qui ont fait plus de 1.000 morts et 150.000 déplacés. Les camps rivaux s'accusent depuis dimanche de violations d'une nouvelle trêve "acceptée" par les deux parties à l'initiative de plusieurs pays et de l'ONU. Les Nations unies ont appelé à une "pause" dans les combats afin de se concentrer sur la lutte contre le nouveau coronavirus.
AFP/VNA/CVN