Le Premier ministre Vladimir Poutine. |
M. Poutine, qui reviendra à la tête du pouvoir russe pour un troisième mandat le 7 mai, a déclaré lors d'une réunion du ministère des Finances que même un léger déficit budgétaire était dangereux en raison de la dépendance de la Russie vis-à-vis des bouleversements sur le marché mondial.
Le budget fédéral russe 2012-2014, approuvé en novembre, a envisagé un déficit budgétaire de 1,5% du PIB en 2012, de 1,6% en 2013 et de 0,7% en 2014. Ces estimations se basent sur l'hypothèse que les prix du pétrole continuent d'avoisiner les 100 dollars américains le baril. Par ailleurs, M. Poutine a déclaré que la dette publique russe ne devrait pas dépasser les 15% du PIB du pays au cours des trois prochaines années.
"5% par an pendant trois ans, ce n'est pas trop, mais ce serait mieux de l'éviter", a poursuivi M. Poutine. Il a insisté sur le fait qu'un niveau faible de la dette nationale est un avantage compétitif de la Russie contre les pays développés. "Notre mission stratégique est de créer un fardeau modéré de la dette, qu'elle soit domestique ou étrangère", a ajouté M. Poutine.
XINHUA/VNA/CVN