>>Les pagodes "symboles" de l’attachement Vietnam-Thaïlande
L’Assemblée nationale a adopté en 2013 une nouvelle Constitution qui stipule que la liberté de culte n’appartient pas seulement aux citoyens, mais que c’est un droit inhérent à chacun, un droit protégé par l’État. |
Photo : Duc Phuong/VNA/CVN |
Force est de constater néanmoins que nombre de préjugés ont la vie dure et que beaucoup se méprennent encore sur la pratique religieuse telle qu’elle est vécue dans notre pays, pensant à tort qu’elle fait l’objet d’une surveillance étroite et, pour tout dire, abusive… Or justement, nos politiques nationales sont ainsi conçues qu’elles permettent à la population de satisfaire à ses besoins spirituels en toute liberté.
Une politique sans cesse complétée
En l’espace d’un demi-siècle, c’est une bonne centaine de documents juridiques relatifs aux cultes qui ont été promulgués : décrets, directives, circulaires, codes civil et pénal, loi foncière...
En 2013, l’Assemblée nationale a adopté une nouvelle Constitution qui stipule, pour la première fois, que la liberté de culte n’appartient pas seulement aux citoyens, mais que c’est un droit inhérent à chacun, un droit protégé par l’État.
L’article 24 indique: «Chacun est libre de suivre une religion ou n’en suivre aucune. Toutes les religions sont égales devant la loi. L’État respecte et protège la liberté de culte. Personne ne doit la violer ni prendre prétexte d’une croyance ou d’une religion pour l’enfreindre.»
En novembre 2016, pour la première fois, l’Assemblée nationale a adopté une loi sur les croyances et les religions: témoignage, s’il en fallait un, du cas que fait l’État des besoins spirituels de la population, laquelle est appelée à se joindre au bloc de grande union nationale pour le développement commun.
Des avancées marquantes en termes de liberté de culte
Tout en affirmant le droit de chacun de suivre une religion ou de n’en suivre aucune, la loi sur les croyances et les religions de 2016 précise que même les personnes qui sont en détention, qui sont dans un établissement de rééducation ou de désintoxication ont le droit de lire des livres religieux et d’exprimer leur foi.
Cette loi de 2016 consacre un chapitre entier à la liberté de culte. Elle considère le fait de déclarer toute activité religieuse comme la manifestation d’un besoin spirituel, et non comme la condition à la création d’une organisation confessionnelle.
Mais la loi aborde aussi la question des promotions et des nominations de ressortissants étrangers travaillant pour une organisation religieuse vietnamienne. Les ressortissants étrangers résidant au Vietnam de façon légale ont eux aussi le droit de pratiquer leur foi, de participer à des activités spirituelles, d’utiliser un lieu homologué pour mener des activités religieuses concentrées, d’inviter des dignitaires à célébrer des cérémonies ou à prêcher, de mener une vie de moine dans un établissement religieux, de suivre des formations dans un établissement ou un atelier d’organisations religieuses au Vietnam. Les ressortissants étrangers peuvent également apporter avec eux des publications ou des outils religieux pour pratiquer leur foi conformément à la loi vietnamienne.
Cette loi sur les croyances et les religions de 2016, qui répond au besoin spirituel de la population et encourage de fait la diversité des cultes, démontre de façon éclatante qu’au Vietnam, la liberté de culte est pleinement garantie.
VOV/VNA