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Une famille déplacée par la violence vit dans un camp de fortune à Plain Savo, en République démocratique du Congo. |
Photo : ONU/CVN |
"La guerre est synonyme de faim", a-t-il indiqué devant les membres du Conseil, notant que l'an dernier, plus de 117 millions de personnes ont souffert de faim aiguë, principalement en raison de la guerre et de l'insécurité.
Il a relevé que les dommages causés aux infrastructures critiques entravent la production alimentaire, empêchent l'acheminement des denrées et privent les populations d'eau salubre, citant à ce propos l'exemple de la Syrie, où les ressources en eau potable sont aujourd'hui 40% moins importantes qu'au début du conflit.
"Les combattants détruisent les cultures et volent du bétail, les explosifs contaminent les terres fertiles, les marchés ne peuvent plus fonctionner et les prix senvolent", a-t-il indiqué, notant que le conflit en Ukraine a contribué à la hausse des prix des denrées alimentaires, de l'énergie et des engrais dans le monde entier.
"Lorsque les conflits viennent s'ajouter à la crise climatique, les récoltes diminuent et les populations ont faim", a-t-il ajouté.
Le chef de l'ONU a rappelé qu'au cours de l'année qui s'est écoulée, des mesures ont été prises pour atténuer les effets des conflits sur les civils : des parties ont oeuvré pour protéger les enfants et permettre aux intervenants humanitaires d'avoir accès aux populations démunies.
Il a en outre souligné la nécessité de garantir un accès sans danger aux intervenants humanitaires, notamment en cessant les attaques les ciblant et en supprimant les obstacles bureaucratiques.
"Il est inadmissible que des produits de première nécessité restent bloqués dans des ports et des entrepôts alors même que des gens meurent", a-t-il insisté.
APS/VNA/CVN