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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Intervenant lors de la 5e conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA), Antonio Guterres a indiqué que ces pays, au nombre de 46 dont la majorité se situent en Afrique, sont aux prises avec une multitude de défis allant de l’impact de la crise sanitaire au changement climatique en passant par le problème de la sécurité et de la malnutrition.
Le secrétaire général de l’ONU a toutefois relevé que "les espoirs, les rêves, les vies et les moyens de subsistance d’un huitième de l’humanité reposent entre les pages du Programme d’action de Doha" pour les Pays les moins avancés, saluant à cet effet la détermination des États à faire avancer ce programme, notamment en aidant 15 pays supplémentaires parmi les moins avancés à "quitter cette catégorie d’ici 2031 et à ne plus y retourner".
Dans ce cadre, il a rappelé les éléments essentiels qui figurent dans le Programme d’action de Doha et "qui aideront les pays les moins avancés à se relever à court terme, à atteindre les Objectifs de développement durable à moyen terme, et à se développer et prospérer sur le long terme".
Évoquant les taux de vaccination dans ces pays, M. Guterres a indiqué qu’alors que les fabricants produisent 1,5 milliard de doses par mois, près de trois milliards de personnes vivant pour la plupart dans les pays les moins avancés attendent toujours leur première injection.
"Notre monde ne peut pas se permettre un redressement de la COVID-19 à deux vitesses. Malgré les nombreuses autres crises que nous connaissons aujourd’hui, nous devons atteindre notre objectif de vacciner 70% de la population de tous les pays d’ici le milieu de l’année", a-t-il insisté.
Dans son rapport 2021 sur les pays les moins avancés, la Conférence des Nations unies sur le conférence et le développement (UNCTAD) fait remarquer que ces pays ont enregistré en 2020 leurs pires résultats de croissance depuis environ trente ans, pénalisés par les crises sanitaires, économiques et sociales provoquées par la pandémie de COVID-19.
De manière plus générale, ces crises ont anéanti les progrès accomplis à grande peine dans plusieurs domaines du développement, notamment sur les fronts de la pauvreté, de la faim, de l’éducation et de la santé. La perte de ces acquis aura des conséquences néfastes et persistantes sur le développement des PMA à moyen terme, selon l’agence onusienne.
APS/VNA/CVN