>>Séoul appelle à une forte solidarité mondiale dans la lutte contre le COVID-19
>>République de Corée : 24 cas du variant Omicron confirmés
Les gens font la queue pour le dépistage du COVID-19 à Séoul, le 2 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les autorités sanitaires ont indiqué que 400.741 cas ont été enregistrés, ce qui constitue le chiffre quotidien le plus élevé du pays depuis le début de la pandémie, il y a deux ans.
Ce pic de cas est le "dernier grand défi" auquel le pays est confronté, a déclaré Sohn Young-rae, un haut responsable de la santé, lors d'un point de presse.
Le gouvernement avait prévu que le nombre de cas serait de cet ordre, a-t-il dit, ajoutant qu'il pensait être proche du pic de la vague Omicron.
"Si nous surmontons cette crise, nous nous rapprocherons du retour à la normale", a-t-il ajouté.
Selon les données de l'OMS, la République de Corée est en tête du classement mondial des nouveaux cas signalés au cours des sept derniers jours, avec 2.358.878 cas, suivie par le Vietnam avec 1.795.380 cas.
La grande majorité de la population sud-coréenne éligible a été vaccinée et a eu une dose de rappel, et malgré le nombre record d'infections dans ce pays de 52 millions d'habitants, les taux de mortalité restent très faibles.
Le pays a également continué à assouplir ses règles de distanciation sociale, sous la pression des petites entreprises et des travailleurs indépendants coréens qui affirment que les restrictions imposées depuis deux ans ont poussé leurs entreprises au bord du gouffre.
Le pays a désormais instauré un couvre-feu à 23h00 pour les entreprises et une limite de six personnes pour les rassemblements privés.
Il lèvera la quarantaine obligatoire à l'arrivée pour les visiteurs entièrement vaccinés à partir du 21 mars.
Le gouvernement devrait décider vendredi 18 mars s'il convient d'assouplir davantage ou de maintenir les directives actuelles de distanciation.
Le mois dernier, Séoul a abandonné son programme de restrictions sanitaires drastiques alors que l'augmentation spectaculaire des cas d'Omicron menaçait de submerger son système de santé.
AFP/VNA/CVN