>>Un projet sur l’agriculture durable démarre à Hâu Giang
>>Renforcer l’intégration internationale pour le secteur agricole
Les ananas s’adaptent bien aux terres alunées du district de Thanh Hoa, province de Long An. |
Le district de Thanh Hoa, était autrefois la région abritant le plus de terres alunées de la Plaine des Joncs, ce qui affecta l’agriculture locale et la rendit économiquement peu rentable. Mais nombre d'agriculteurs ont mis en culture plusieurs plantes qui s’adaptent bien aux conditions pédologiques de ce district
L’agriculteur Nguyên Thanh Tai, âgé de 38 ans, habitant de la commune de Tân Tây, pratique depuis plus de dix ans la culture de l’ananas sur les terres alunées : «L’ananas s’adapte bien à ces terres. Plus elles sont alunée, plus l’ananas est sucré. Les agriculteurs sont ravis que l’ananas se vende bien et leur rapporte des bénéfices stables», a confié M. Tai dont le jardin de goyaviers de 2 ha est en train de donner des fruits. Igname ailée, jute, pastèque, citronnier, goyavier, tous poussent bien sur les terres alunées. La commune de Thuy An compte plus de 3.000 ha de ces cultures.
Lê Van Hung, âgé de 58 ans, habite le hameau 5 de la commune de Tân Tây. Comme il a échoué dans la culture du riz et des palétuviers sur les terres alunées, il a décidé de tenter les citronniers qui donnent de grands fruits juteux à la peau fine, et qui, eux, s’adaptent bien aux terres alunées. En 2012, il a remplacé près de 2 ha de rizières en cultures de citrons sans pépin. Dix-huit mois après, il a pu récolter ses premiers citrons hors saison, vendus 30.000 dongs le kilo. Ces fruits rapportent à sa famille un revenu assez élevé et stable. D’autres paysans l’ont imité et se coopèrent étroitement dans la culture pour minimiser les investissements et augmenter les bénéfices.
Le Centre de recherches et de développement agricole de la Plaine des Joncs a mené des recherches sur les sols alunés, les variétés de plantes les plus appropriées et les techniques de culture. Les agriculteurs, une fois les techniques assimilées, ont pu mettre eux-mêmes en culture le jute entre les deux récoltes d’hiver- printemps, et la pastèque entre les deux récoltes d’automne- printemps.