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Selon les autorités américaines, les personnes et entreprises sanctionnées ont apporté leur soutien au gouvernement syrien. |
Le gouverneur de la banque centrale Dureid Durgham, le ministre du Pétrole Ali Ghanem ainsi que la compagnie aérienne syrienne Cham Wings sont également visés par ces sanctions du Trésor américain qui gèlent leurs éventuels avoirs aux États-Unis et les isolent financièrement. Le Trésor a également ciblé deux entreprises contrôlées par le milliardaire et cousin du président Bachar al-Assad, Rami Makhlouf, qui figure lui-même sur la liste noire américaine depuis 2008.
Répondre de leurs actes barbares
Ces nouvelles sanctions sont annoncées alors que le régime syrien vient d'annoncer avoir repris la ville d'Alep après une intense campagne de bombardements, signant sa plus grande victoire depuis le début de la guerre qui a fait plus de 310.000 morts en cinq ans dans le pays. "Les attaques quotidiennes menées contre les civils par le gouvernement de Bachar al-Assad sont répréhensibles et le gouvernement comme ses collaborateurs doivent être isolés et répondre de leurs actes barbares", a affirmé Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor en charge des sanctions financières.
Selon les autorités américaines, les personnes et entreprises sanctionnées ont apporté leur soutien au gouvernement syrien, agi en son nom ou facilité le programme "d'armes de destruction massive" qui serait développé par Damas. Au cours des récentes années, Européens et Américains ont multiplié les sanctions contre le régime de Bachar al-Assad pour avoir réprimé dans le sang un soulèvement qui s'est transformé au fil des années en conflit à grande échelle.