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Soins des patients du COVID-19 dans un hôpital à Bangkok (Thaïlande). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les statistiques officielles sur les décès du COVID-19 ne donnent qu'une image partielle du véritable bilan de la mortalité" liée à la pandémie dans le monde, observent les auteurs de l'étude. Le COVID-19 est potentiellement l'une des principales causes de mortalité en 2020 et 2021, selon eux. Si le chiffre officiel compte 5,94 millions de morts dans le monde entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, divers travaux l'ont jugé fortement sous-estimé et ont tenté de mieux évaluer le bilan global de la pandémie.
Dernière étude en date, celle du Lancet réévalue le nombre de morts liées au COVID-19 à 18,2 millions sur cette période, plus du triple du bilan officiel, à partir de calculs fondés sur l'excès de mortalité. L'excès de mortalité correspond à l'écart entre le nombre de personnes décédées, quelle que soit la cause de leur mort, et le nombre de morts attendues, à partir des données passées.
Outre une base de données de mortalité, les auteurs de l'étude ont notamment construit plusieurs modèles pour prédire le taux de mortalité attendue en l'absence du COVID-19, entre autres pour pallier le manque de données complètes et solides dans plusieurs pays. "Sur les 12,3 millions de morts supplémentaires comparé aux décès de COVID-19 comptabilisés, une part substantielle se révèlera probablement due à une infection par le Sras-CoV-2", considèrent-ils.
APS/VNA/CVN