>>COVID-19 : l'Autriche suspend la Loi sur la vaccination obligatoire
>>États-Unis : les infections par le sous-variant d'Omicron doublent chaque semaine
Des agents sud-coréens portent des équipements de protection pour guider les électeurs infectés par le COVID-19 dans un bureau de vote pour l'élection présidentielle à Séoul, le 9 mars. |
"Cette pandémie est loin d'être terminée", a mis en garde mercredi 9 mars le patron de l'OMS, deux ans presque jour pour jour après avoir qualifié de pandémie la crise sanitaire provoquée par le COVID-19.
"Le virus continue d'évoluer et nous continuons à faire face à des obstacles majeurs dans la distribution des vaccins, des tests et des traitements partout où le besoin s'en ressent", a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L'Autriche suspend l'obligation vaccinale
Le gouvernement autrichien a annoncé mercredi 9 mars la suspension de la loi sur la vaccination obligatoire contre le COVID-19, face à la moindre dangerosité du variant Omicron.
La loi était entrée en vigueur le 5 février, une mesure inédite dans l'Union européenne et qui avait suscité une forte opposition d'une partie de la population de 8,9 millions d'habitants. Les contrôles devaient débuter mi-mars, avec des sanctions variant de 600 à 3.600 euros.
Vaccination "scandaleusement inéquitable"
La distribution des vaccins sur la planète reste "scandaleusement inéquitable", a affirmé mercredi 9 mars le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Les fabricants produisent 1,5 milliard de doses par mois, mais près de trois milliards de personnes attendent toujours leur premier vaccin", s'est-il insurgé, en évoquant un "échec" dû à des "décisions politiques et budgétaires qui donnent la priorité à la santé des habitants des pays riches par rapport à la santé des habitants des pays pauvres".
Il s'agit là d'une "recette pour plus de variants, plus de confinements et plus de chagrin et de sacrifice dans chaque pays", a-t-il estimé.
Hong Kong (Chine) recule sur son dépistage massif
La dirigeante de Hong Kong (Chine) a reculé mercredi 9 mars sur le dépistage massif du COVID-19 en estimant que ce n'était pas une priorité, après avoir expliqué en février que ses plus de 7,3 millions d'habitants devraient subir trois tests obligatoires pour mettre fin à la vague de coronavirus la plus meurtrière pour la ville depuis le début de la pandémie.
Hong Kong (Chine), qui avait enregistré 12.000 cas de COVID en deux ans de pandémie, est passé à plus de 500.000 cas depuis le début de la vague Omicron en janvier.
France : santé psychologique "très dégradée"
Après deux ans de crise, la santé psychologique des salariés "reste très dégradée", avec un burn-out toujours "extrêmement élevé" et "une fatigue pandémique", selon un sondage réalisé par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine et publié mercredi 9 mars.
Selon cette enquête, 41% des salariés interrogés se disent en "détresse psychologique", dont 13% en détresse élevée. Les femmes et les jeunes de moins de 29 ans sont plus touchés.
Plus du tiers (34%) des salariés sont touchés par le burn-out, dont 13% de manière sévère, soit 2,5 millions de personnes.
Plus de 6 millions de morts
La pandémie a fait officiellement au moins 6.011.769 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, sur plus de 447 millions de contaminations confirmées, selon un bilan établi par l'AFP mercredi 9 mars à 11h GMT.
Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (961.935), devant le Brésil (652.829) et l'Inde (515.355). Mais rapporté à la population, les pays où l'épidémie a fait le plus de ravages sont le Pérou avec 641 décès pour 100.000 habitants, la Bulgarie (517) et la Bosnie-Herzégovine (475).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.
AFP/VNA/CVN