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L’idée d’ouvrir une voie de navigation intérieure en Bretagne remonte au XVIe siècle. Son intérêt économique était le désenclavement du centre de la Bretagne (celle-ci ne possédant à l’époque que très peu de chemins, à peine carrossables), permettant ainsi à tous les points de ce territoire d’être à moins de 15 km d’une voie d’eau. Ce n’est qu’en 1806 que commencent de timides travaux, sous la direction de l’ingénieur en chef des ponts et chaussées, Guy Bouessel. En 1836, le canal est ouvert à la navigation des sections Nantes-Redon et Brest-Carhaix. En 1858, est intégralement inaugurée l’intégralité du canal par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie.
L’industrie ardoisière s’est beaucoup développée au XIXe siècle le long du canal, ainsi que le fret de denrées alimentaires et autres ressources (bois, sable, houille, engrais agricole, etc.), transportées par des péniches tractées par des chevaux.
Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Les péniches ont disparu. Le canal n’ouvre ses écluses qu’aux plaisanciers sur voiliers et autres bateaux motorisés.
Le canal "industriel et commercial" d’antan s’est mué en axe touristique.
Entrée d’une écluse. |
Radier (fond de l’écluse). |
Embarcations de plaisance dans le sas. |
Vieille péniche ne servant plus au transport de marchandises. |
Vantaux (portes étanches) d’une écluse manuelle. |