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Le ministre philippin de la Santé, Francisco Duque (centre), à la campagne de vaccination à Manille. |
S'adressant au lancement de la campagne de vaccination à Manille, le ministre philippin de la Santé, Francisco Duque, a exhorté les parents, les personnes s'occupant d'enfants de moins de cinq ans, les agents de santé et les autorités locales à participer activement à la campagne de vaccination visant à protéger la santé des enfants.
Selon le ministère philippin de la Santé, le taux de vaccination contre la polio à Manille est tombé à moins de 24% en juin dernier contre plus de 77% en 2016, ce qui présente un risque élevé de retour de la poliomyélite dans la capitale philippine.
Le 19 septembre dernier, ledit département a annoncé le retour de la maladie avec un cas confirmé dans la province de Lanao del Sur. Ensuite, le lendemain, ce département a informé qu'un garçon de cinq ans dans une province proche de Manille avait contracté le virus le mois dernier.
Le ministère philippin de la Santé a attribué le retour de la maladie au faible taux de vaccination, au traitement insatisfaisant des déchets, de l’hygiène de l’environnement et à un contrôle laxiste des maladies.
La poliomyélite est une maladie infectieuse qui se propage rapidement. Il peut provoquer une paralysie et, dans de rares cas, peut être fatal. Il n'y a pas de remède contre la polio. Cependant, il peut être évité avec plusieurs doses de vaccins antipoliomyélitiques qui ont fait leurs preuves depuis longtemps.
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre d’infections par la polio est passé de plus de 350.000 en 1988 à seulement 33 l’an dernier, grâce aux efforts des pays dans le monde. À l'heure actuelle, seuls trois pays (Afghanistan, Nigéria et Pakistan) n’arrivent pas encore à mettre fin à la transmission de la poliomyélite.