Passion Vietnam

Jérôme Peschard, aussi connu sous le nom de Skullface, est un artiste français original et attachant, expatrié depuis les années 2010 en Asie et parfaitement intégré à la vie vietnamienne.

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L’artiste français Skullface est fasciné par l’histoire de Hô Chi Minh-Ville.

Cet autodidacte et grand épicurien est passionné par tout ce qui l’entoure. Il a produit et vendu des œuvres parfaitement inédites que le milieu culturel et mondain lui arrache. Ses peintures sont déjà visibles à Hanoï (Nord), Huê, Hôi An (Centre), Hô Chi Minh-Ville (Sud), mais aussi en Thaïlande, à Singapour, à Hong Kong (Chine), aux États-Unis et sur ses nombreux réseaux sociaux.

BD, vintage et musique

Jérôme est tombé amoureux des bandes dessinées européennes et notamment américaines. Tout jeune, il a été marqué par la qualité de celles de Jack Kirby (1917-1994), surnommé “le Roi de la bande dessinée”, qui a eu un fort impact sur lui.

Dès l’âge de 8 ans, il se passionnait pour ces profusions de couleurs, ces mouvements incessants et cette musicalité.

Plus tard, il découvrira ses grands influenceurs qui sont Jean Michel Basquiat, Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Jeff Koons, Robert Rauschenberg, Murakami, Ed Paschke, Erró, Richard Hamilton, Pollock Jackson, Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci et bien entendu Raphaël. Ainsi, l’artiste français est un pur produit de la culture de l’image.

Encore installé en France, il collaborera, montera et dirigera des agences dans ce domaine, fera fabriquer toutes sortes d’objets et de jeux-vidéo. C’est par ce biais-là qu’il découvrira le Vietnam, où désormais il peint, réfléchit, coordonne, développe son œuvre personnelle exigeante.

Il faut savoir que Jérôme ne peint que sur des plaques de tôles rectangulaires récupérées sur les chantiers aux alentours de Hô Chi Minh-Ville, ce qui fait de lui, au passage, un recycleur de génie. Chaque tôle minutieusement choisie apporte sa propre singularité.

Des œuvres uniques

Une fois l’inspiration venue, l’artiste travaille ses visions sur son ordinateur. Il installe sur son écran l’ensemble des éléments de sa future œuvre. Il faut vraiment dire “l’ensemble” car regarder ses peintures donne souvent le tournis. On n’est jamais vraiment sûr d’avoir tout vu !

Ensuite, tous ces éléments sont reproduits sur la plaque de tôle et les couleurs appliquées massivement. Jérôme ajoutera la texture finale qui fera toute la différence et donc la griffe Skullface.

Ses œuvres sont aussi multi-diffusées sur ses réseaux sociaux et son site Internet, puis démultipliées sous forme de différents objets reconnaissables au premier coup d’œil : sacs de voyage, maillots de corps, coussins ou bijoux.

Pour lui, peindre signifie raconter des histoires et créer des compositions avec les images et il n’est pas prêt à épuiser tous les sujets tant au Vietnam il y a des choses à voir et à raconter. Fort d’une quarantaine d’années d’expérience professionnelle dans les domaines de la bande dessinée, du multimédia, de l’animation et du divertissement, c’est lui qui le dit le mieux : “Mes idées se multiplient à l’infini. Elles sont inépuisables”.

Hanoï selon Jérôme.
C’est déjà l’Année du Dragon pour Jérôme.

L’artiste a déjà vendu des centaines de tableaux et envisage d’atteindre les 300 d’ici 2030.

L’Année du Dragon qui arrive à grands pas risque d’inspirer encore davantage celui qui n’envisage pas une vie sans art.

Texte : Hervé Fayet/CVN

Photos : Skullface/CVN

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