Paris-Nice: Groenewegen vainqueur d'une folle étape

Deuxième succès en deux jours pour Dylan Groenewegen: le Néerlandais a conclu au sprint, lundi 11 mars à Bellegarde, une folle étape bouclée à plus de 50 km/h et marquée par une succession de chutes et de bordures qui ont retardé plusieurs favoris.

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Le Néerlandais Dylan Groenewegen vainqueur de la 2e étape de Paris-Nice, entre Les Bréviaires et Bellegarde, le 11 mars.
Photo: AFP/VNA/CVN

Le Français Warren Barguil (traumatisme crânien) et le Colombien Rigoberto Uran (fracture de la clavicule gauche) ont abandonné dans cette 2e étape, le Britannique Simon Yates et l'Espagnol Marc Soler, vainqueur sortant, ont perdu un paquet de minutes.

Le "bis" de Groenewegen

Le vent a joué encore plus que la veille pour durcir l'étape de 165,5 kilomètres qui traversait la plaine de la Beauce, souvent à découvert. À l'arrivée dans la petite bourgade de Bellegarde, réputée pour ses rosiers, le Néerlandais (25 ans) a réglé un groupe réduit de 7 coureurs.

Groenewegen a conforté son maillot jaune de leader mais il a surtout en tête la prochaine étape, 200 kilomètres entre Cepoy (Loiret) et Moulins/Yzeure. "On devrait avoir un sprint massif", sourit le Néerlandais, qui incarne la jeune génération des sprinteurs. Par comparaison, l'Allemand André Greipel, deuxième du peloton (derrière Démare), peine, et le Britannique Mark Cavendish, qui a abandonné, cherche encore à se reconstruire au sortir d'une mononucléose.

Barguil: la mauvaise opération

Une chute dans une longue ligne droite à la sortie de Dourdan, 59 kilomètres après le départ, a fait chavirer Barguil et son équipe Arkea-Samsic. Inconscient pendant quelques instants, le meilleur grimpeur du Tour 2017 a repris connaissance et a été transporté à l'hôpital.

Paris-Nice s'est achevé très prématurément pour lui alors que la "course au soleil" est un point de passage important dans l'attribution des deux dernières cartes d'invitation pour le Tour de France que son équipe convoite. L'Espagnol Gorka Izagirre, 3e à Nice l'an passé, a été pris dans la même chute et a lui aussi abandonné (traumatisme coude gauche). Plus tard, Uran a dû passer également par la case hôpital.

Simon Yates parmi les perdants

Les bordures, provoquées par le vent latéral, ont scindé à maintes reprises le peloton puis ses sous-groupes. Ce jeu de force ou/et de placement -"cela se joue parfois sur un coup de patins, à un rond-point, deux-trois places devant ou derrière", rappelle Romain Bardet- a coûté cher au Britannique Simon Yates, le vainqueur de la dernière Vuelta qui était déjà apparu vulnérable la veille.

Le Britannique a cédé près de 7 minutes et, a priori, toute chance de faire mieux que l'an dernier, quand il avait pris la deuxième place de Paris-Nice. Son vainqueur de 2018, l'Espagnol Marc Soler, a fait pis. L'addition s'est élevée à plus de huit minutes pour Soler, tout comme pour son compatriote Ion Izagirre et le Colombien Miguel Angel Lopez.

L'aisance de Bernal

Une nouvelle fois, le jeune grimpeur colombien Egan Bernal (22 ans) s'est montré très à l'aise dans ces conditions inhabituelles. Son équipe Sky a manœuvré à la perfection dans le final, en coupant son effort pour attendre le Polonais Michal Kwiatkowski relégué dans un deuxième groupe sur un incident mécanique puis en provoquant l'échappée décisive.

Sur la ligne, Bernal et Kwiatkowski ont grignoté 5 secondes à leurs adversaires. Entre autres, le Colombien Nairo Quintana, vigilant sur les temps forts de la journée, et Romain Bardet, puissamment aidé par son poisson-pilote belge, l'indispensable Oliver Naesen, et le collectif de son équipe AG2R La Mondiale.


AFP/VNA/CVN

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