>>Accord sur les céréales : une centaine de navires quittent l'Ukraine
>>Trois autres navires quittent l'Ukraine dans le cadre de l'accord céréalier
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| La moisson dans la région de Kharkiv, Nord-Est de l'Ukraine, le 19 février. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"La France va soutenir la Roumanie afin de rendre plus efficace la sortie des céréales ukrainiennes par les ports de Constanta et de Galati et par le canal de Sulina, de mieux équiper les postes frontaliers terrestres entre la Roumanie et l’Ukraine pour faciliter le transbordement des céréales ainsi que d’augmenter le nombre de wagons à marchandise", a indiqué la radio, en notant que Paris et Bucarest allaient élaborer une "stratégie à moyen terme de développement de couloirs reliant la Roumanie à l’Ukraine, dont ceux qui traversent la Moldavie".
Cet accord permettra à l’Ukraine d'expédier plus de céréales "vers l’Europe et vers les pays en développement, notamment en Méditerranée", a souligné le ministre français délégué aux Transports, Clément Beaune. Selon lui, les pays en développement reçoivent plus d’un tiers des céréales exportées par l’Ukraine.
Pour rappel, le 22 juillet, une série de documents a été signée à Istanbul pour résoudre le problème des livraisons de vivres et d’engrais sur les marchés mondiaux.
Un des documents précise le mécanisme de sortie des céréales des ports de la mer Noire contrôlés par Kiev.
Le Centre de coordination conjointe (CCC) mis en place par la Russie, la Turquie, l'Ukraine et les Nations unies assure l’inspection des navires chargés de céréales afin d'empêcher la contrebande d'armes et d'exclure les provocations.
TASS/VNA/CVN