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Photo: AFP/VNA/CVN |
"Le mediateur doit être le Quartet, avec d'autres pays (...), peut-être des pays arabes, mais pas les États-Unis comme seul mediateurs", a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une rencontre avec le président français Emmanuel Macron au palais de l'Élysée.
Le Quartet diplomatique pour le Moyen-Orient a pour objet de faire le médiateur dans le conflit israélo-palestinien. Il est composé des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations unies.
M. Abbas a fait ces commentaires à Paris à quelques jours de la tenue de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, et alors que les États-Unis, sous l'impulsion de l'administration de Donald Trump, ont très nettement durci leurs positions vis-à-vis des Palestiniens (et n'ont toujours pas dévoilé un mystérieux plan de paix pour la région, dont la présentation est reportée depuis des mois).
Mahmoud Abbas a gelé toutes les relations avec l'administration Trump depuis la reconnaissance, en décembre 2017, d'El Qods comme capitale d'Israël par Washington.
Les États-Unis ont, de leur côté, adopté plusieurs mesures: fermeture de la représentation palestinienne à Washington, annulation de plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale, arrêt du financement de l'Agence onusienne prodiguant ses services à des millions de réfugiés palestiniens (Unrwa), suppression de 25 millions de dollars d'aide aux hôpitaux palestiniens d'El Qods-Est.
M. Abbas a déclaré qu'il "est clair qu'il est très important de soutenir l'Unrwa et compenser l'absence de financements américains", estimant que l'"Europe travaille de manière extrêmement sérieuse" sur ce point.
APS/VNA/CVN