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Lors du colloque |
Photo: VNA/CVN |
L'événement a été organisé par l’Association Internationale des Juristes Démocrates (AIJD-IADL) et une fondation russe. Il a réuni des juristes et des spécialistes de nombreux pays, dont la Belgique, la Russie, l’Italie, la France, l’Inde, le Japon, la Chine, la République de Corée, les Philippines et le Vietnam.
Plusieurs interventions sur la situation en Mer Orientale et les solutions faisables ont été présentées. Les experts ont constaté plusieurs problèmes complexes, dont la construction illégale d’îles artificielles et la militarisation dans cette région.
Plusieurs spécialistes ont affirmé que les revendications de la Chine concernant la ligne en neuf traits en Mer Orientale étaient injustes et n’étaient pas conformes à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
Régler les différends par la voie pacifique
Les participants ont discuté des solutions pour traiter les différends par la voie pacifique. Ils ont insisté sur la nécessité de respecter le droit international et le jugement de la Cour permanente d’arbitrage (CPA) relatif à la Mer Orientale. Il est également important de régler les différends à travers un mécanisme multilatéral.
Jeanne Mirer, présidente de l’AIJD, a apprécié les propositions et les idées des spécialistes. Elle a demandé aux participants d’informer les gouvernements de leurs pays des résultats de ce colloque au service des recherches et de l’application des idées appropriées.
La présidente de l’AIJD a appelé les parties concernées à mettre fin rapidement à la militarisation dont les opérations de remblaiement et de construction d’îles artificielles, afin de commencer le processus d’instauration de la confiance pour garantir la sécurité et préserver l’écosystème de la région. Elle a souligné l’importance du respect du droit international, notamment la CNUDM, avant de demander aux parties de régler les différends par la voie pacifique selon le droit international, sans recourir à la force ni menacer d’y recourir.
Jeanne Mirer a enfin demandé aux membres de l’AIJD de continuer de suivre de près la situation en Mer Orientale pour que cette organisation puisse donner des consultations opportunes.