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Les écoles sont fermées après que les forces Tehreek-e-Taliban Pakistan ont arrêté des agents de sécurité dans un poste de police à Bannu au Nord-Ouest du Pakistan, le 20 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'opération s'est achevée avec succès", a déclaré le ministre de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, lors d'une conférence de presse dans la capitale Islamabad, ajoutant néanmoins que certains otages avaient "perdu la vie".
Dimanche 18 décembre, plus de 30 membres du groupe Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), arrêtés pour suspicion de terrorisme, se sont emparés des armes des officiers qui les interrogeaient au poste de police de Bannu dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, au Nord-Ouest du Pakistan.
Le ministre a précisé mardi 20 décembre que les forces spéciales sont intervenues lorsque des divergences ont éclaté entre les présumés membres du TTP sur la manière de traiter les otages.
Les preneurs d'otages avaient exigé un passage sûr vers l'Afghanistan en échange de la libération des otages, au moins huit officiers de police et des responsables du renseignement militaire -, avait indiqué plus tôt Muhammad Ali Saif, porte-parole du gouvernement provincial de Khyber Pakhtunkhwa.
Les écoles, ainsi que des bureaux et des routes avaient été fermés mardi dans la zone et des points de contrôle mis en place dans les alentours.
Le TTP a revendiqué la prise d'otages dans ce territoire situé à la frontière avec l'Afghanistan où il est le plus solidement enraciné.
Le TTP, distinct des talibans afghans mais mû par une même idéologie, a mis fin le 28 novembre à un cessez-le-feu fragile avec Islamabad et promis de mener des attaques dans tout le Pakistan.
AFP/VNA/CVN