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Le gouvernement pakistanais a amorcé timidement mercredi 20 août le dialogue avec des représentants des milliers de manifestants réunis devant le parlement pour exiger la démission du Premier ministre Nawaz Sharif qu'ils accusent de fraudes électorales. Les opposants pakistanais Imran Khan, ex-star du cricket au look de playboy séparatiste reconverti dans la politique, et son acolyte, le chef politico-religieux Tahir ul-Qadri mènent depuis près d'une semaine une fronde contre le pouvoir. Nawaz Sharif a été élu en mai 2013 à la tête d'un gouvernement majoritaire à l'issue de législatives jugées frauduleuses par les deux opposants malgré sa validation par des observateurs internationaux qui ont néanmoins fait état d'irrégularités. Mais ce mouvement de contestation, critiqué par une large portion de l'opinion publique, les autres partis d'opposition et la communauté d'affaires a ajouté une dose d'instabilité à un pays à l'histoire jalonnée de coups d'État.
AFP/VNA/CVN