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Le parti de l'opposant pakistanais Imran Khan a fait lundi 18 août un nouveau geste fort en renonçant à tous ses sièges au Parlement, après avoir appelé à la "désobéissance civile" pour chasser du pouvoir le Premier ministre Nawaz Sharif. Ce coup de théâtre intervient au moment où le pouvoir tente de donner une impulsion à des pourparlers avec M. Khan, ex-star du cricket reconvertie dans la politique, et son allié, le chef politico-religieux Tahir ul-Qadri, dans l'espoir de mettre fin à leur sit-in qui paralyse Islamabad depuis vendredi 15 août. Les deux hommes exigent la démission de Nawaz Sharif élu en mai 2013 à la tête du gouvernement à l'issue d'un scrutin qu'ils jugent entaché de fraudes massives malgré sa validation par des observateurs internationaux. Dans un discours devant des milliers de ses partisans réunis dans la capitale, Imran Khan a appelé dimanche 17 août à la "désobéissance civile" pour chasser du pouvoir Nawaz Sharif, et demandé à la population de cesser de payer impôts et factures d'électricité.
AFP/VNA/CVN