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Elle a indiqué que l’inclusion active de toutes les parties prenantes à la vie politique, sociale et économique d’un pays permettait non seulement de prévenir la marginalisation et une éventuelle radicalisation mais aussi de promouvoir des sociétés stables et pacifiques. "La paix, a-t-elle souligné, ne peut être durable en l’absence d’un développement inclusif".
La représentante du Vietnam a ensuite parlé de la situation dans son pays au sein duquel vivent 54 différentes ethnies. Elle a affirmé que les politiques et stratégies nationales du Vietnam étaient fondées sur l’inclusion, l’égalité, la non-discrimination, la conciliation et la tolérance et accordaient une attention particulière à la situation des pauvres, des minorités ethniques, des femmes et des enfants. Cela a permis au pays de réussir la réduction de la pauvreté, à maintenir la stabilité et à continuer son développement.
L’ambassadrice et chef de la Représentation permamente du Vietnam auprès de l’ONU, Nguyên Phuong Nga, et |
La représentante du Vietnam a également parlé des efforts déployés par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) pour débloquer le potentiel de chacun de ses États membres. Elle a aussi appelé au renforcement de la coopération internationale.
Au cours du débat public sur le développement sans exclusion pour le maintien de la paix et la sécurité internationales, tenu le 19 janvier sous la houlette de la chef de l’État chilien Michelle Bachelet, le Conseil de sécurité a encouragé les États membres à définir une stratégie commune de l’ONU en matière de développement partagé, celle-ci devant constituer la clef de la prévention des conflits et de l’instauration d’une stabilité à long terme et d’une paix durables.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a entamé le débat en affirmant que l’ONU se tenait prête à accroître son appui aux pays dans la promotion du développement inclusif.
Il a assuré que l’année 2015 sera l’année de l’action pour le développement durable. Il a noté les efforts déployés pour achever les Objectifs du Millénaire pour le Développement, pour lancer le programme pour le développement pour l’après-2015 et pour conclure un accord sur les changements climatiques.
La présidente chilienne Michelle Bachelet a elle estimé que les supposées "menaces traditionnelles à la sécurité" avaient été désormais remplacées par de "nouvelles menaces" qui sont de nature non étatique et non militaire, citant à cet égard les "guerres infranationales" et les "dangers transnationaux" tels que le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogues, le blanchiment d’argent, le commerce des armes, le trafic des personnes, les catastrophes naturelles, la prolifération de maladies et la détérioration de l’environnement.
"La résolution de ces problèmes passe par l’adoption d’une approche multidimensionnelle prenant en compte les causes profondes des phénomènes qui en sont à l’origine", a-t-elle estimé.
Le Conseil de sécurité, dans une déclaration présidentielle adoptée au cours du débat, a mis l’accent sur l’importance de déceler les facteurs de conflit que sont l’exclusion sociale, économique, politique, culturelle et religieuse, l’intolérance et l’extrémisme violent, qui peut déboucher sur le terrorisme, et de les combattre.
VNA/CVN