>>Donald Trump recevra mercredi 5 avril le roi de Jordanie
>>En visite au Proche-Orient, Boris Johnson soutient la solution à deux États
Le président des États-Unis Donald Trump (droite) et son homologue palestinien Mahmoud Abbas, le 3 mai à la Maison Blanche. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous voulons créer la paix entre Israël et les Palestiniens", a lancé président américain tout en restant très évasif sur la façon dont il entendait procéder pour régler l'un des plus vieux conflit du monde sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué.
"Honnêtement, c'est peut-être moins difficile que ce que les gens pensent depuis des années", a-t-il encore dit à propos de ce dossier délicat tant les positions sont à ce jour éloignées et le degré de défiance élevé.
Debout à ses côtés, M. Abbas a également prononcé une courte allocution à la tonalité plutôt optimiste. Louant les talents de négociateurs de son hôte, il a évoqué l'espoir d'un "traité de paix historique" sous sa présidence.
Les Palestiniens réclament un État indépendant dans les frontières de 1967, ayant pour capitale Jérusalem-Est, ce qui signifie la fin de 50 ans d'occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de la partie majoritairement palestinienne de la Ville sainte. Mettant en avant un message de "souffrance" mais aussi "d'espoir" de son peuple, il a réaffirmé avec force son attachement à une solution à deux États.