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La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Aujourd'hui, j'annonce que la Chambre des représentants engage la procédure d'une enquête officielle de destitution", a déclaré la démocrate californienne Nancy Pelosi, après avoir conclu une réunion à huis clos avec le caucus démocrate à la Chambre des représentants.
Citant l'aveu du locataire de la Maison Blanche cette semaine selon lequel il avait évoqué le candidat démocrate à la présidence Joe Biden lors de l'appel téléphonique du 25 juillet avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mme Pelosi a dit que les actions de la présidence Trump ont révélé la façon déshonorante avec laquelle le président a trahi son serment, la sécurité nationale et l'intégrité des élections.
Elle a fait savoir qu'elle ordonnerait à six comités de la Chambre de procéder à leurs investigations sur le président "sous l'égide de l'enquête de destitution".
"Le président doit rendre des comptes. Personne n'est au-dessus des lois", a-t-elle affirmé.
Sur Twitter, M. Trump a immédiatement réagi à cette annonce, qualifiant une telle enquête d'"harcèlement de la présidence". Il a affirmé que les démocrates "n'ont même jamais vu la transcription de la conversation téléphonique", précisant que leur décision de le destituer constituait "une chasse aux sorcières intégrale !".
Plus tôt dans la journée, le président américain a dit avoir autorisé la publication de la transcription complète de son appel à son homologue ukrainien.
Le président a tweeté depuis New York, où il assistait à la session de l'Assemblée générale des Nations unies, qu'il avait "autorisé la publication dès demain de la transcription complète, entièrement déclassifiée et non expurgée" de la conversation téléphonique. "Vous verrez que c'était un appel très amical et parfaitement approprié", a-t-il ajouté.
Xinhua/VNA/CVN