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Le chef des travaillistes britanniques, Jeremy Corbyn, le 23 septembre à Brighton. |
Lors d'un vote en fin d'après-midi, les délégués du Parti travailliste, principale formation d'opposition britannique, ont voté majoritairement en faveur d'une motion soutenue par Jeremy Corbyn, qui prévoit de définir ultérieurement la position du Labour sur le Brexit en cas de nouveau référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE.
Malgré le soutien de poids lourds du parti, une motion enjoignant au Labour de soutenir "énergiquement" le maintien dans l'Union européenne lors d'un second référendum a elle été rejetée de peu après un vote à main levée qui s'est achevé dans une certaine confusion. Malgré des protestations, l'organisation d'un nouveau vote par bulletins, plus précis, a été refusée.
Déjà repoussé deux fois depuis le référendum de 2016, le Brexit est désormais prévu le 31 octobre, une échéance que le Premier ministre conservateur Boris Johnson veut tenir coûte que coûte, bien qu'une loi lui impose de demander un nouveau report s'il ne parvient pas à conclure un accord avec l'UE dans le mois qui vient. La crise politique rend fort probable la tenue de législatives anticipées.
"Offre crédible"
Jeremy Corbyn affirme que s'il arrive au pouvoir, son gouvernement organisera un référendum proposant d'un côté une "offre crédible" d'accord de sortie de l'Union européenne, qui inclurait notamment "une nouvelle union douanière" avec l'UE et des garanties sur les droits sociaux et l'environnement, et de l'autre le maintien.
Dans la perspective de cette campagne référendaire, le Labour organiserait un congrès dédié, d'une journée, pour définir sa position.
Mais avant l'ouverture du congrès du Labour, réuni depuis ce week-end dans la station balnéaire de Brighton (Sud de l'Angleterre), des poids lourds du parti, avaient pressé le leader travailliste de 70 ans de prendre position sans attendre pour un maintien dans l'UE.