Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, le 20 novembre à Phnom Penh. |
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Le dialogue, organisé parallèlement au 21e Sommet de l'ASEAN et aux Sommets associés, regroupait les dirigeants ou représentants présents au sommet de l'Asie de l'Est et les chefs ou représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l'Organisation mondiale du commerce, de la Banque asiatique de développement, et de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Cette rencontre de haut niveau, initiée par le Cambodge, vise à offrir un cadre d'échanges pour discuter des problèmes mondiaux et du rôle que peut jouer l'ASEAN pour contribuer à résoudre ces problèmes, a déclaré le Premier ministre cambodgien Hun Sen, lors de son discours d'ouverture.
"Au moment où nous organisons cette réunion, la crise financière mondiale n'est pas encore terminée, nous devrons donc continuer à faire face aux incertitudes concernant la croissance économique ainsi qu'aux autres problèmes", a-t-il dit. Il a expliqué que le ralentissement de la croissance économique et la faiblesse du système financier dans certains pays développés avaient causé de l'instabilité sur le marché mondial et rendu les investisseurs réticents à libérer leurs capitaux.
"En dépit de ces difficultés, jusqu'ici, les économies de l'ASEAN résistent bien", a-t-il affirmé. "Toutefois, si la situation économique mondiale reste fragile, l'ASEAN ne pourra éviter les conséquences de la crise". "Par conséquent, le dialogue est très important pour se faire l'écho du rôle croissant de l'ASEAN dans les interactions qui visent à déterminer les politiques économiques dans la région et dans le monde", a déclaré le Premier ministre cambodgien.
Xinhua/VNA/CVN